Hausse des tarifs de garderies - « Ce n'est qu'un début, la classe moyenne finit toujours par payer plus »
QUÉBEC, le 5 nov. 2014 /CNW Telbec/ - Avec la fin de l'universalité des tarifs en garderie, le Québec s'apprête à mettre le doigt dans un engrenage bien dangereux, prévient la porte-parole de Québec solidaire, Françoise David.
« J'ai assez d'expérience pour savoir que ce n'est qu'un début et qu'on s'apprête à mettre le doigt dans un engrenage bien dangereux. Aujourd'hui la hausse touche les familles gagnant 75 000 $ par année, mais qu'en sera-t-il l'année prochaine? La classe moyenne finit toujours par écoper », déplore Mme David.
« Le gouvernement a oublié que notre réseau de CPE fait l'envie des autres provinces canadiennes comme l'Ontario. À Toronto, le coût mensuel d'une place en garderie à but non lucratif est de 835 $ pour un enfant d'âge préscolaire et parfois de 1 500 $ pour un poupon. Les familles québécoises ne veulent pas en arriver là. »
Si le gouvernement veut que les plus riches paient davantage pour les services de garde, qu'il le fasse par l'impôt et non par des tarifs dédiés. Québec solidaire propose plutôt de rendre le système d'imposition plus progressif en augmentant le nombre de paliers d'imposition pour épargner la classe moyenne et les plus démunis.
« Est-ce qu'on veut que des femmes renoncent à travailler parce que les services de garde coûtent trop cher? Une fois de plus, avec la fin du tarif unique, on voit le vrai visage de l'austérité : 224 000 familles devront payer plus pour des services de garde qui ont permis à des milliers de femmes d'accéder à l'autonomie économique », conclut Mme David.
SOURCE : Aile parlementaire de Québec solidaire
Stéphanie Guévremont
Attachée de presse, Aile parlementaire de Québec solidaire
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