Hausse des tarifs de la STM en 2011 : « Carrément excessifs : les usagers
étranglés. » - Louise Harel

MONTRÉAL, le 30 nov. /CNW Telbec/ - « En neuf ans, l'administration Tremblay aura haussé le prix de la carte mensuel (CAM) de 43,9 %, alors que, pour la même période, l'Indice des prix à la consommation (IPC) n'a augmenté que de près de 15 % », a souligné la chef de l'Opposition officielle et chef de Vision Montréal, Louise Harel, commentant la hausse des tarifs de la Société de transport de Montréal (STM) annoncée aujourd'hui. « Cette hausse est en totale contradiction avec le discours officiel en faveur du transport en commun », a-t-elle ajouté.

« En 2002, le prix de la CAM était de 50 $. Neuf ans plus tard, son prix s'élèvera à 72,75 $! Quant au prix de la CAM au tarif réduit, entre 2002 et 2011, il aura passé de 25 $ à 41$! Cela représente une hausse excessive pour les usagers et contribue à décourager l'utilisation du transport collectif », a poursuivi la chef de l'Opposition officielle.

Tableau comparatif des tarifs de la STM (2002 et 2011)

	2002	2011
CAM - Tarif régulier	50 $	72,75 $
CAM - Tarif réduit	25 $	41 $
Billet à l'unité - Tarif régulier	2,25 $	3 $
Billet à l'unité - Tarif réduit (11 ans et moi et 65 ans et plus)	1,25 $	2 $

Pour les élèves et les aînés : Une hausse de 14 %
« La hausse du prix du billet à l'unité, tant pour le tarif régulier que le tarif réduit, représentera un fardeau supplémentaire pour les familles montréalaises, alors que la hausse du coût unitaire au tarif régulier est de 9 %, et que la hausse du billet à l'unité au tarif réduit est en hausse de 14 %! » a déploré Louise Harel, spécifiant que les enfants de 11 ans et moins ainsi que les personnes de 65 ans et plus sont admissibles au tarif réduit sur le prix à l'unité.

Renforcement de l'exclusion sociale
« Dans le contexte où 514 000 de nos concitoyens montréalais vivent des situations de pauvreté, soit presque 30 % de la population de l'île, ces augmentations de tarifs contribueront à exacerber l'exclusion sociale », a poursuivi Madame Harel, rappelant que Montréal est la ville québécoise qui le plus souffert de la crise économique alors que son taux d'emploi a chuté de 4,3 % en 2009, et que le produit intérieur brut par habitant a diminué en moyenne de 1,7 % en 2008 et 2009.

« Alors que la STM voit ses revenus augmenter cette année, notamment avec les revenus de la taxe de 1,5 cent sur l'essence qui lui sont versés, la STM continue d'augmenter la pression sur les usagers », a conclu Louise Harel.

Renseignements:

Marie-Hélène d'Entremont
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