Hausse du salaire minimum - Hausse du salaire minimum de 25 cents l'heure : l'effort doit être plus soutenu !
MONTRÉAL, le 1er mai 2012 /CNW Telbec/ - À l'occasion de la Fête internationale des travailleurs et des travailleuses, le Front de défense des non-syndiqué-es (FDNS) réclame une augmentation plus substantielle du salaire minimum. Cette hausse de 25 cents qui fait passer le taux régulier à 9,90$ est insuffisante puisqu'elle ne couvre même pas l'augmentation du coût de la vie pour 2011 de 3 % au Québec. Nous réclamons un effort plus marqué pour poursuivre le rattrapage entamé entre 2008 et 2010 et ainsi continuer l'amélioration du pouvoir d'achat des personnes travaillant au salaire minimum.
Plusieurs hausses sont en vigueur en 2012 : hausse de la TVQ de 1 %, de la taxe santé qui passe de 100 $ à 200 $ par année, de la taxe sur l'essence de 1 cent, des droits de scolarité à l'université, du transport en commun, etc. Toutes ces augmentations diminueront le pouvoir d'achat des personnes travaillant au salaire minimum et risquent d'avoir des impacts sur les économies locales et régionales.
Le FDNS demande qu'une personne qui travaille 40 heures par semaine puisse avec son revenu de travail atteindre le seuil de faible revenu de Statistique Canada avant impôts pour une personne seule. En 2012, le taux général du salaire minimum devrait donc atteindre 11,20 $. Le FDNS croit important d'utiliser un seuil qui soit une mesure relative de la pauvreté puisqu'une telle mesure se base sur l'équité et l'inclusion sociale et non seulement la quantité minimale des biens nécessaires à la survie. Selon Mélanie Gauvin, porte-parole du FDNS, « Les travailleuses et les travailleurs ne doivent pas être en contraste avec leur communauté et être marginalisés en raison de revenus de travail insuffisants ». Actuellement, en travaillant 40 heures par semaine, une personne au salaire minimum se retrouve à près de 12 % sous le seuil de faible revenu.
Mélanie Gauvin ajoute : « Le Québec doit prendre exemple sur les autres provinces canadiennes qui ont pris des mesures importantes au cours des dernières années pour augmenter leur salaire minimum. En 2002, le taux du salaire minimum au Québec était le deuxième en importance au Canada; au 1er mai 2012, il sera en queue de peloton, au 8e rang. » Il est nécessaire que le Québec emboîte le pas aux autres provinces canadiennes et poursuive l'effort consenti.
Le Front de défense des non-syndiquéEs (FDNS) est une coalition qui regroupe plus de 25 groupes populaires et syndicaux. Son principal objectif est l'amélioration des conditions de vie et de travail des personnes non syndiquées. Le FDNS mène plusieurs actions contre la précarisation du travail et pour la hausse du salaire minimum
Mélanie Gauvin, porte-parole le Front de défense des non-syndiquéEs; 514-795-0929
Marie-Josée Magny, porte-parole pour le Front de défense des non-syndiquéEs; 819 668-6798
Manon Brunelle, porte-parole de l'Estrie pour le Front de défense des non-syndiquéEs 819 569-9993
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