Hausse du salaire minimum - Nous attendons toujours un engagement clair de la part du gouvernement
QUÉBEC, le 19 janv. 2017 /CNW Telbec/ - Le porte-parole du Parti Québécois en matière de travail, Marc Bourcier, a réagi à l'annonce de la ministre Dominique Vien, selon laquelle le salaire minimum sera bientôt bonifié de 50 cents pour atteindre 11,25 $ l'heure. Bien qu'il accueille favorablement cette hausse, Marc Bourcier constate avec déception que le gouvernement refuse toujours de s'engager auprès des travailleuses et des travailleurs à prendre les moyens pour porter le salaire minimum à 15 $.
« Nous sommes heureux de constater que le mouvement populaire, appuyé par le Parti Québécois, a forcé les libéraux à bouger et à annoncer une hausse supérieure à celle de l'année dernière. Malheureusement, la hausse annoncée n'est pas accompagnée d'un plan clair pour porter le salaire minimum à 15 $ d'ici 2022 », a déclaré le porte-parole.
« Précisons que toute hausse accélérée du salaire minimum doit s'accompagner de mesures d'aide pour nos PME, qui sont actuellement prises à la gorge par les décisions du gouvernement libéral et l'absence d'un plan économique ambitieux », a ajouté le député de Saint-Jérôme.
« À elle seule, l'augmentation prévue du coût de l'alimentation est de 400 $ par famille en 2017. Ajoutons à cela la hausse de plusieurs tarifs et du prix de nombreux autres biens et services à laquelle sont confrontés les Québécois. Pour aider les familles, le Parti Québécois a proposé une bonification de 200 $ du crédit d'impôt pour la solidarité, somme qui pourrait être prise à même les surplus budgétaires que le gouvernement a réalisés - en bonne partie sur le dos des gens à revenu modeste, d'ailleurs. Cette mesure permettrait de venir en aide à 2,7 millions de ménages, à plus de 200 000 travailleurs au salaire minimum », a conclu Marc Bourcier.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Valérie Chamula, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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