Hausse du salaire minimum de 25 cents - Le Québec se rattrape face aux autres provinces, mais l'augmentation demeure insuffisante pour les travailleuses et les travailleurs
MONTRÉAL, le 20 déc. 2012 /CNW Telbec/ - Le Front de défense des non-syndiquéEs (FDNS) se réjouit que l'augmentation de 25 cents, qui sera en vigueur au 1er mai 2013, permette au Québec de passer au troisième rang des provinces canadiennes. Toutefois, cette augmentation demeure insuffisante pour que les travailleuses et travailleurs sortent de la pauvreté. Le coût de la vie a augmenté en 2012 et vient réduire de façon importante l'impact de ce 25 cents sur leur pouvoir d'achat réel.
Selon Mélanie Gauvin, porte-parole du FDNS : « Une personne qui travaille 40 heures par semaine au salaire minimum devrait avoir un revenu de travail équivalant au seuil de faible revenu de Statistique Canada avant impôts pour une personne seule. En 2012, le taux général du salaire minimum au Québec aurait dû atteindre 11,20 $ l'heure. »
Le Front de défense des non-syndiquéEs (FDNS) est une coalition qui regroupe plus de 25 groupes populaires et syndicaux. Son principal objectif est l'amélioration des conditions de vie et de travail des personnes non syndiquées. Le FDNS mène plusieurs actions contre la précarisation du travail et pour la hausse du salaire minimum.
SOURCE : Front de défense des non-syndiqué-es
Mélanie Gauvin, porte-parole le Front de défense des non-syndiquéEs; 514-795-0929
Marie-Josée Magny, porte-parole pour le Front de défense des non-syndiquéEs; 819 668-6798
Partager cet article