Hausses d'impôts et taxe santé : les PME soulagées!
MONTRÉAL, le 10 oct. 2012 /CNW Telbec/ - Malgré le fait qu'elle aurait souhaité éviter toute hausse d'impôts, la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) est tout de même soulagée que le gouvernement ait entendu l'appel des petites et moyennes entreprises (PME), notamment, en maintenant le statu quo quant à l'imposition des gains en capital et des dividendes. « Une hausse de l'imposition des dividendes et des gains en capital aurait été particulièrement douloureuse pour les propriétaires de PME. Quand on sait que les petites entreprises québécoises sont déjà taxées à près de trois fois la moyenne des autres provinces (8% vs 2,8%), on ne peut que se réjouir qu'elles aient été épargnées dans l'annonce faite aujourd'hui par le ministre des Finances, M. Nicolas Marceau», a indiqué Martine Hébert, vice-présidente pour le Québec de la FCEI.
En ce qui a trait aux autres mesures fiscales annoncées, la FCEI juge raisonnable le compromis proposé par le gouvernement. « À première vue, le compromis proposé par le gouvernement aujourd'hui en matière de hausses d'impôts est certes plus acceptable que ce qui avait initialement été avancé. Pensons, par exemple, au fait que les hausses d'impôts ne seront pas rétroactives et que le seuil du 50% ne sera pas franchi. Ce sont là des demandes que nous avions formulées et, à ces égards, nous sommes satisfaits de l'annonce du ministre Marceau. Cependant, pour favoriser la croissance économique, nous devons maintenir notre compétitivité fiscale et, sur ce plan, le Québec est toujours en queue de peloton. Il faudra donc continuer à chercher des moyens d'améliorer notre compétitivité», a expliqué Simon Gaudreault, économiste à la FCEI.
Privilégier la réduction des dépenses
Pour la FCEI, la solution au casse-tête du rééquilibrage des finances publiques passe par un contrôle plus serré et une réduction des dépenses de l'État plutôt que par l'augmentation du fardeau fiscal. « L'État québécois souffre d'embonpoint à plusieurs égards ; il y a moyen de couper dans le gras. Pensons, par exemple, aux gains d'efficacité que l'on pourrait faire à Hydro-Québec, dans le cadre d'une révision des programmes ou encore en éliminant certaines structures qui n'ont plus leur raison d'être. Pensons aussi à certaines dépenses fiscales non-essentielles telles que la non-imposition des gains de loterie, les crédits d'impôts pour cotisations syndicales et ceux pour les fonds de travailleurs. Juste ici, nous en avons pour environ 750 millions $. Donc, oui, il y a moyen de faire mieux et à la FCEI, nous sommes disposés à collaborer avec le gouvernement pour favoriser la croissance économique et le développement du Québec », a conclu Martine Hébert.
En qualité de plus important groupement de petites et moyennes entreprises au Canada, la FCEI regroupe plus de 109 000 membres au pays, dont 24 000 au Québec, œuvrant dans tous les secteurs. Elle est non partisane et son financement provient uniquement de l'adhésion de ses membres. Elle procure aux dirigeants de PME une voix forte et convaincante à tous les ordres de gouvernement et contribue à l'essor économique (www.fcei.ca). |
SOURCE : FEDERATION CANADIENNE DE L'ENTREPRISE INDEPENDANTE
Caroline Emmanuel, coordonnatrice aux affaires législatives
Téléphone : (514) 861-3234, cellulaire (514) 817-0228
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