Hommage au civisme - Le ministre de la Justice honore 16 personnes ayant fait preuve de courage et d'héroïsme
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Cabinet du ministre de la Justice et procureur général du Québec14 juin, 2023, 15:00 ET
QUÉBEC, le 14 juin 2023 /CNW/ - Dans le cadre de la 35e cérémonie Hommage au civisme, le ministre de la Justice, procureur général du Québec et ministre responsable de la Loi visant à favoriser le civisme, M. Simon Jolin-Barrette, a honoré aujourd'hui l'héroïsme de 16 Québécoises et Québécois qui ont sauvé la vie d'une autre personne dans des circonstances périlleuses.
Au cours de l'année 2019 et de l'année 2020, ces personnes ont mis leur propre vie en péril pour sauver celle d'une autre personne. Elles ont été sélectionnées pour leur bravoure, leur courage et leur altruisme.
Afin de souligner leur conduite exemplaire, le ministre a remis aux récipiendaires un total de 5 médailles et 11 mentions d'honneur, en présence de leurs proches et de nombreux dignitaires. Leurs noms ainsi qu'une brève description des actes accomplis sont présentés en annexe.
« Ces Québécoises et Québécois ont risqué leur propre vie pour sauver celle d'une personne en danger. Le courage et l'altruisme dont ont fait preuve ces 16 héroïnes et héros méritent d'être soulignés et reconnus. Je suis honoré de pouvoir leur remettre les médailles et mentions d'honneur du civisme et je tiens à les féliciter pour les gestes exceptionnels qu'ils ont posés. Ils sont des modèles pour la population québécoise. »
Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice, procureur général du Québec et ministre responsable de la Loi visant à favoriser le civisme
Le 19 décembre 1977, le gouvernement du Québec a adopté la Loi visant à favoriser le civisme. En vertu de cette loi, une intervention auprès d'une personne en danger dans des circonstances périlleuses ou difficiles, qui peut menacer la vie du sauveteur, peut être reconnue comme un acte de civisme exceptionnel et valoir à son auteur une décoration ou une distinction.
Ainsi, la médaille du civisme récompense un acte de civisme exceptionnel accompli dans des circonstances périlleuses.
La mention d'honneur du civisme, quant à elle, récompense un acte de courage ou de dévouement réalisé dans des circonstances difficiles.
Pour plus de détails, consultez la section Hommage au civisme sur le site Web du ministère de la Justice au www.justice.gouv.qc.ca.
M. Dominic Stébenne
Le 7 mars 2019, Dominic Stébenne est à bord de son camion de livraison de matières dangereuses en route vers Laval lorsqu'il constate qu'un accident est survenu sur l'autoroute 15. Un gros camion est renversé dans une sortie d'autoroute. M. Stébenne devine que ce camion contient une matière dangereuse. Il s'en approche immédiatement, conscient du danger imminent. Possédant une bonne connaissance de ce type de matières et une formation en secourisme, il décide d'aller voir la scène de plus près. Arrivé au camion, il remarque que du propane s'en échappe, que le moteur tourne encore et que le conducteur est inconscient, emprisonné dans l'habitacle. Il entreprend aussitôt d'ouvrir la cabine pour éteindre le moteur avant que le propane ne déclenche un incendie majeur; il évite ainsi le pire pour les nombreuses personnes présentes sur la scène de l'accident.
Mme Sonia Gignac
Le 19 janvier 2019 au matin, Sonia Gignac est réveillée par un vacarme vers 5 heures. Elle se lève pour aller vérifier la source du bruit. Elle constate en sortant qu'une colonne de fumée dense et noire s'échappe de la camionnette de son voisin. Son autre voisin, qui vient de prévenir les pompiers, l'informe que le propriétaire du véhicule manque à l'appel. Alertée, Mme Gignac se précipite vers le véhicule en flammes et y trouve son voisin, inconscient. Bien qu'il pèse le double de son poids, elle le détache et parvient à l'extraire de la camionnette pour l'amener de l'autre côté de la rue. Quelques minutes plus tard, la camionnette explose, mais heureusement, le voisin de Mme Gignac a la vie sauve.
Mme Laury-Ann Fortin (et Zoé Grisé, autre région)
Dans la nuit du 19 au 20 mars 2019, Laury-Ann Fortin et Zoé Grisé rentrent chez elles en voiture après leur quart de travail, quand elles aperçoivent un incendie dans un immeuble à logements. Elles vont immédiatement se stationner tout près pour voir ce qui se passe. Personne n'est sorti et plusieurs véhicules sont dans le stationnement. Les jeunes filles appellent les pompiers sur-le-champ, puis se précipitent dans l'immeuble en flammes pour alerter les résidents, mais elles ne peuvent s'aventurer dans le haut de l'édifice en flammes à cause de l'épaisse fumée. De retour dehors, elles entendent alors quelqu'un crier à l'aide. Les jeunes filles se dirigent à l'arrière du bâtiment, où elles trouvent une dame âgée. Heureusement, un escalier mène au balcon de la dame. Les jeunes filles montent pour aller secourir la victime, visiblement en état de choc, et elles la soutiennent pour l'aider à descendre. Tous les occupants sont sains et saufs, au plus grand soulagement de Laury-Ann et Zoé.
Mme Zoé Grisé (et Laury-Ann Fortin, autre région)
Dans la nuit du 19 au 20 mars 2019, Laury-Ann Fortin et Zoé Grisé rentrent chez elles en voiture après leur quart de travail, quand elles aperçoivent un incendie dans un immeuble à logements. Elles vont immédiatement se stationner tout près pour voir ce qui se passe. Personne n'est sorti et plusieurs véhicules sont dans le stationnement. Les jeunes filles appellent les pompiers sur-le-champ, puis elles se précipitent dans l'immeuble en flammes pour alerter les résidents, mais elles ne peuvent s'aventurer dans le haut de l'édifice en flammes à cause de l'épaisse fumée. De retour dehors, elles entendent alors quelqu'un crier à l'aide. Les jeunes filles se dirigent à l'arrière du bâtiment, où elles trouvent une dame âgée. Heureusement, un escalier mène au balcon de la dame. Les jeunes filles montent pour aller secourir la victime, visiblement en état de choc, et elles la soutiennent pour l'aider à descendre. Tous les occupants sont sains et saufs, au plus grand soulagement de Laury-Ann et Zoé.
M. Jimmy Ouellette
Le 4 décembre 2019, vers 21 heures, Jimmy Ouellette circule sur la route 162 en direction de Victoriaville, avec sa conjointe et le fils de celle-ci. Soudain, le véhicule devant lui se met à zigzaguer avant de faire un tonneau et de se retrouver à l'envers dans le fossé. Alarmé, Jimmy Ouellette s'immobilise sur l'accotement et se dirige vers le véhicule accidenté. Il voit alors un homme qui lève le pouce pour répondre. Une femme est avec lui à l'avant, et à l'arrière, un jeune garçon. Il tente d'ouvrir les portières de la voiture, mais elles se sont verrouillées lors de l'accident. Un feu a pris naissance à l'avant de la voiture. Jimmy entreprend alors de casser les vitres de la voiture à l'aide du bâton de hockey de son fils pour qu'il puisse sortir les personnes coincées à l'intérieur. Il parvient ensuite à extirper les trois passagers du véhicule en flammes.
Mme Ophélie Lamontagne (Angélique Bertrand et Mathilde Vallières, autres régions)
Le 21 décembre 2019, quatre jeunes skieuses de compétition se retrouvent sur les pentes du mont Gleason, à Tingwick. Angélique, Ophélie, Mathilde et Sarah-Maude s'engagent dans le tout nouveau remonte-pente quadruple du centre de ski. Mais Sarah-Maude glisse sur le siège alors que celui-ci continue d'avancer. Elle n'arrive pas à se redresser, ce qui empêche les jeunes filles d'abaisser la barre de sécurité. La chaise prend de l'altitude et Sarah-Maude continue de glisser. Ses amies doivent la retenir à bout de bras pour l'empêcher de tomber sur la pente. Elles appellent à l'aide pour que quelqu'un arrête le remonte-pente. Un moniteur de la station de ski constate la détresse des jeunes filles et entreprend de détacher un matelas couvrant un poteau pour le placer sous Sarah-Maude, dans le but d'amortir sa chute. Les candidates sont à bout de force et très soulagées de pouvoir laisser tomber leur amie en toute sécurité sur le matelas.
Mme Angélique Bertrand (Mathilde Vallières et Ophélie Lamontagne, autres régions)
Le 21 décembre 2019, quatre jeunes skieuses de compétition se retrouvent sur les pentes du mont Gleason, à Tingwick. Angélique, Ophélie, Mathilde et Sarah-Maude s'engagent dans le tout nouveau remonte-pente quadruple du centre de ski. Mais Sarah-Maude glisse sur le siège alors que celui-ci continue d'avancer. Elle n'arrive pas à se redresser, ce qui empêche les jeunes filles d'abaisser la barre de sécurité. La chaise prend de l'altitude et Sarah-Maude continue de glisser. Ses amies doivent la retenir à bout de bras pour l'empêcher de tomber sur la pente. Elles appellent à l'aide pour que quelqu'un arrête le remonte-pente. Un moniteur de la station de ski constate la détresse des jeunes filles et entreprend de détacher un matelas couvrant un poteau pour le placer sous Sarah-Maude, dans le but d'amortir sa chute. Les candidates sont à bout de force et très soulagées de pouvoir laisser tomber leur amie en toute sécurité sur le matelas.
Mme Mathilde Vallières (Angélique Bertrand et Ophélie Lamontagne, autres régions)
Le 21 décembre 2019, quatre jeunes skieuses de compétition se retrouvent sur les pentes du mont Gleason, à Tingwick. Angélique, Ophélie, Mathilde et Sarah-Maude s'engagent dans le tout nouveau remonte-pente quadruple du centre de ski. Mais Sarah-Maude glisse sur le siège alors que celui-ci continue d'avancer. Elle n'arrive pas à se redresser, ce qui empêche les jeunes filles d'abaisser la barre de sécurité. La chaise prend de l'altitude et Sarah-Maude continue de glisser. Ses amies doivent la retenir à bout de bras pour l'empêcher de tomber sur la pente. Elles appellent à l'aide pour que quelqu'un arrête le remonte-pente. Un moniteur de la station de ski constate la détresse des jeunes filles et entreprend de détacher un matelas couvrant un poteau pour le placer sous Sarah-Maude, dans le but d'amortir sa chute. Les candidates sont à bout de force et très soulagées de pouvoir laisser tomber leur amie en toute sécurité sur le matelas.
M. Carol Lévesque
Le 23 mai 2019, profitant de la visite d'un oncle, Carol Lévesque décide d'amener ce dernier et son beau-père à la pêche sur le lac des Commissaires. L'oncle de Carol Lévesque est une personne à mobilité réduite. Il se déplace sur ses jambes, mais avec difficulté. Les pêcheurs partent en début d'après-midi, vêtus de leur veste de flottaison, heureusement. En croisant la rivière des Commissaires, la chaloupe est aspirée par le courant et chavire, jetant l'équipage et tout l'équipement dans l'eau glaciale du lac. Les trois hommes réussissent à gagner le rivage, malgré quelques difficultés éprouvées par l'oncle dont la mobilité est réduite. Une pluie verglaçante se met alors à tomber. Les trois pêcheurs se trouvent en plein bois, aux abords d'une falaise escarpée. Aucun abri n'est visible aux alentours. Carol part alors alerter les secours, sans ses bottes qu'il a perdues dans l'eau. Il parcourt 1,5 km dans la neige avant d'arriver à la route. Il alerte un camionneur qui appelle le 911. Carol escorte ensuite les secouristes dans la forêt, où les deux autres hommes sont sains et saufs, bien qu'ils souffrent d'hypothermie.
M. Anthony Bélanger
Le 2 octobre 2020, Anthony Bélanger roule sur l'autoroute 50, derrière une camionnette tirant une roulotte de camping. Soudain, il voit disparaître une voiture qui circulait dans la direction opposée. Il en déduit que la voiture est dans la même voie que lui, devant la camionnette qu'il suit. Quelques secondes plus tard, la voiture roulant en sens inverse percute violemment la camionnette. La camionnette fait une embardée, retombe sur ses roues et du feu jaillit de son capot. Anthony évite de justesse la camionnette et se dirige vers la scène de l'accident. Il y découvre un homme, une femme, une jeune fille et un enfant de trois ans. L'homme a les deux chevilles cassées. Alors que le candidat l'aide à sortir et à s'éloigner du véhicule en flammes, le père de famille l'avertit que des bonbonnes pleines de propane se trouvent dans la roulotte. Anthony se précipite pour évacuer les autres passagers avant que le feu n'atteigne les bonbonnes et ne les fasse exploser. La mère est parvenue à s'extraire du véhicule et aide Anthony à libérer l'enfant. Anthony le confie à une personne qui s'est arrêtée sur les lieux de l'accident, puis il retourne vers la mère, pour l'aider à s'éloigner de la camionnette. La jeune fille, quant à elle, a pu sortir du véhicule et s'en éloigner par ses propres moyens.
M. Denys Wery
Dans la nuit du 29 au 30 septembre 2020, à Saint-Jérôme, la conjointe de Denys Wery entend un bruit sourd. Elle constate alors qu'une voiture est montée sur son terrain avant et a percuté l'arbre du voisin de plein fouet. Prise de panique, elle réveille son conjoint et appelle ensuite le 911. M. Wery sort sur les lieux de l'accident pour aller porter secours aux passagers. La voiture est couchée sur le côté. M. Wery entreprend d'ouvrir le toit ouvrant de la voiture, mais ce dernier est très solide et refuse de céder. Il aperçoit le conducteur qui dort au fond de la voiture. M. Wery sent une forte odeur de gaz qui s'échappe de la voiture et de petites flammes ont pris naissance sous le capot. Il doit agir vite pour sauver le conducteur. Il grimpe donc sur le côté de la voiture et parvient à faire céder la vitre de la porte. Le conducteur commence alors à se réveiller, mais il est en état de choc. M. Wery, dans l'habitacle, attrape l'homme par les aisselles et entreprend de le sortir du véhicule en flammes, mais la ceinture de sécurité lui donne du fil à retordre. Il se brûle légèrement le bras à cause des flammes qui se rapprochent des deux hommes. Il parvient cependant à extirper l'homme du véhicule à temps.
M. Loïc Gravel
Le 20 juin 2020, Loïc Gravel, alors âgé de 13 ans, se trouve à une fête familiale chez un ami de son père. Ils sont une dizaine au total, dont trois ou quatre enfants. En fin d'après-midi, les adultes sortent de la piscine creusée, dans la cour. Loïc entreprend de sortir les jouets restés dans la piscine. Au bout de quelques minutes, pensant avoir fini, il voit une masse verte au fond de la partie profonde. Il plonge alors pour terminer sa tâche. Une fois sous l'eau, Loïc s'aperçoit qu'il s'agit d'une petite fille de trois ans. Il la saisit par la taille. Semi-consciente et prise de panique, cette dernière se débat vivement, mais Loïc parvient tout de même à la remonter à la surface. Il appelle alors les adultes à la rescousse et leur confie la petite, qui a la peau bleutée et les yeux révulsés. Heureusement, les adultes ont vite constaté qu'une fois sortie de l'eau, elle s'est remise à respirer d'elle-même et a repris des couleurs.
M. Jean-Philippe Godin
Le 11 mai 2020 en soirée, Jean-Philippe Godin entend une forte déflagration semblant venir de près de chez lui. Il marche sur sa rue afin de découvrir l'origine de ce son inhabituel. Arrivé devant la maison d'Alain Renaud, un homme d'une soixantaine d'années, il voit ce dernier sortir de son garage, dont s'échappe une dense fumée noire. Ses vêtements sont en flammes. Il demande à sa conjointe d'appeler le 911 et se précipite vers son voisin pour lui retirer ses vêtements enflammés. Ce dernier est grièvement blessé, mais sous l'effet de l'adrénaline, il parvient à marcher pour s'éloigner de l'incendie. La conjointe du candidat le prend en charge avec une voisine, et l'enveloppe d'une couverture en attendant l'ambulance.
M. Danick Paquet
Le 19 janvier 2020, un peu après minuit, Danick Paquet rentre du travail en voiture. Un peu avant d'arriver chez lui, il aperçoit de la fumée sur une route secondaire. Il tourne donc sur cette route. M. Paquet constate que la fumée vient d'une maison dont la porte de devant est ouverte. Il décide de s'arrêter pour voir si les résidents ont besoin d'aide. Il aperçoit alors une femme qui parle au téléphone en faisant les cent pas dans son entrée très enfumée. La femme lui apprend que sa mère, une dame de 76 ans souffrant d'un stade avancé d'Alzheimer, est toujours dans sa chambre, à l'arrière de la maison. Ils trouvent la femme endormie dans son lit, mais visiblement incommodée par la fumée. De crainte de la blesser en la transportant dans ses bras, M. Paquet va chercher un fauteuil roulant au sous-sol et tous sortent aussi rapidement que possible de la maison. Il installe les deux femmes dans sa camionnette et démarre le moteur pour chauffer l'habitacle en attendant l'arrivée des secours.
M. Jean-Philippe Bourque
Le 7 mai 2020 au soir, Jean-Philippe Bourque termine sa journée de pêche en compagnie de ses collègues. Octave Boudreault, 69 ans, vérifie que les équipements sont bien fermés, puis enjambe la ridelle du bateau. Il perd pied et tombe à l'eau, entre l'embarcation et le quai. Plutôt corpulent et vêtu de bottes et de lourds vêtements, l'homme est en mauvaise posture, d'autant plus qu'il ne sait pas nager et que l'eau est très froide à cette période de l'année. Voyant cela, M. Bourque plonge à la rescousse de son compagnon. M. Boudreault cale constamment et il fait très noir, de sorte que notre candidat doit effectuer des mouvements avec ses bras pour le localiser dans l'eau glaciale. Quand Jean-Philippe Bourque parvient à saisir son collègue sous les bras, celui-ci est conscient, mais en état de choc et très mou. Il se précipite vers l'échelle du quai pour remonter l'homme au plus vite. Deux hommes viennent aider M. Boudreault à se hisser sur le quai.
M. Nicolas Llorens
Le 8 mai 2020 en début de soirée, Nicolas LLorens berce son bébé en regardant la rivière des Prairies par la fenêtre de son salon. Il remarque une embarcation chavirée et deux têtes qui sortent de l'eau. Les personnes ne semblent pas en mesure de regagner leur embarcation. Sachant que l'eau est très froide à ce moment de l'année et qu'elles risquent de dériver vers un rapide, il décide d'aller prêter main-forte aux plaisanciers. Il embarque sur son kayak et se dirige vers eux. Malgré le courant de la rivière, il arrive près de l'embarcation chavirée en moins de 10 minutes. Il y trouve deux hommes et une femme, vêtus de vestes de sauvetage. C'est alors que des pompiers arrivent sur les deux rives. M. Llorens offre aux pêcheurs de les aider à regagner la rive au plus vite, pour éviter l'hypothermie. Un des hommes accepte, mais ses mains sont à ce point gelées qu'il a du mal à lâcher la carlingue du bateau, à laquelle il s'est accroché. Avec l'aide de la femme, il parvient finalement à monter à l'arrière du kayak. Enfin arrivés à la rive de Laval, ils sont attendus par les pompiers, qui prennent en charge le plaisancier transi dès sa sortie de l'eau et l'enveloppent dans des couvertures. M. Llorens retourne ensuite auprès des pêcheurs toujours dans la rivière, pour les rassurer en attendant que les pompiers viennent les repêcher en bateau pneumatique.
SOURCE Cabinet du ministre de la Justice et procureur général du Québec
Source : Élisabeth Gosselin, Attachée de presse, Cabinet du ministre de la Justice et procureur général du Québec, 450 209-1777 ; Renseignements : Isabelle Boily, Relations avec les médias, Ministère de la Justice, [email protected]
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