Hydro-Québec devrait être assujettie au Protecteur du citoyen
QUÉBEC, le 9 sept. 2014 /CNW Telbec/ - Le député de Marie-Victorin et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'énergie et de ressources naturelles, Bernard Drainville, et le député de Rosemont et porte-parole en matière de services sociaux, Jean-François Lisée, sont d'accord avec la demande de la protectrice du citoyen, Raymonde Saint‑Germain, à l'effet que la société d'État Hydro-Québec soit assujettie à la Loi sur le Protecteur du citoyen.
Mme Saint-Germain a formulé cette demande ce matin à la Commission des institutions, alors que Jean-Francois Lisée la questionnait à ce sujet. Tout comme les députés, elle se questionne sur l'obligation pour les citoyens de se tourner vers la cour des petites créances ou encore vers un tribunal de droit commun lorsqu'ils croient que leurs droits sont lésés, alors que certaines situations pourraient se régler beaucoup plus simplement avec l'intervention du Protecteur du citoyen.
Elle a également informé les députés qu'elle estimait à 1500 le nombre de demandes que recevrait annuellement le Protecteur concernant Hydro-Québec, et que le coût engendré par cette modification législative « serait amplement compensé par les économies qu'on pourrait faire faire, autant aux citoyens qu'à Hydro-Québec, au niveau des frais d'avocats ».
« Il est souhaitable et nécessaire que les citoyens puissent avoir accès à une instance qui traitera rapidement leurs demandes, et ce, de façon impartiale. Hydro‑Québec doit être soumise à la vérification du Protecteur du citoyen, qui procédera à une analyse rigoureuse, comme il le fait pour toutes les autres instances avec lesquelles il fait affaire », a déclaré Bernard Drainville.
Rappelons qu'en juin 2013, sous le gouvernement du Parti Québécois, l'Assemblée nationale a assujetti Hydro-Québec à la compétence du Vérificateur général. « Il est tout aussi logique qu'Hydro-Québec collabore également avec le Protecteur du citoyen afin que celui-ci puisse intervenir, soutenir les citoyens qui vivent un préjudice et formuler des recommandations à la société d'État », a conclu Jean-Francois Lisée.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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