L'environnement, les incitations et la capacité à faire de l'exercice influencent la nature et le degré d'activité des Canadiens
OTTAWA, le 7 mai 2015 /CNW Telbec/ - Au Canada, seulement 15 % des adultes respectent les directives minimales recommandant 150 minutes d'activité physique modérée à vigoureuse par semaine. En outre, les Canadiens consacrent la plupart de leurs heures d'éveil, soit jusqu'à 10 heures, à des activités sédentaires, notamment en position assise.
FAITS SAILLANTS
- C'est la Semaine sans écran, durant laquelle les gens sont invités à mettre de côté leurs appareils numériques.
- La plupart des Canadiens ne font aucun exercice physique et passent le plus clair de leur temps assis ou à faire des activités sédentaires.
- Si 10 % des Canadiens bougeaient plus et restaient moins longtemps assis chaque jour, cela pourrait faire économiser au système de santé quelque 2,6 G$ et stimuler la croissance économique de 7,5 G$ d'ici 2040.
- Les postes de travail assis/debout, les espaces verts, les plages horaires pour les activités physiques récréatives dans les écoles, ainsi que les sentiers pédestres et les pistes cyclables dans les collectivités sont quelques exemples de changements environnementaux efficaces qui favorisent une vie saine et active.
Durant la Semaine sans écran, qui se déroule du 4 au 10 mai, les enfants, les familles et les collectivités à travers le monde sont invités à éteindre leurs téléviseurs, ordinateurs et autres appareils numériques au profit d'autres activités, en particulier l'exercice physique.
Le rapport du Conference Board du Canada, intitulé Activons-nous! Agir pour réduire l'inactivité physique et la sédentarité, énonce les critères de planification de stratégies, de politiques et de programmes - communément appelés interventions - visant à promouvoir l'activité physique et réduire les comportements sédentaires.
« Les interventions efficaces augmentent la capacité et la motivation des personnes, de même que leurs possibilités à bouger plus et à rester moins longtemps assis. Mais ces interventions ne sont pas fructueuses si les individus doivent faire des choix comportementaux rationnels dans des environnements qui ne les soutiennent pas », a indiqué le Dr John C. Spence, coauteur de la publication.
« L'environnement dans lequel les Canadiens vivent, travaillent, apprennent et jouent peut contribuer ou nuire à une vie saine et active », a ajouté Thy Dinh, coauteure de la publication. « Nous devons mettre en œuvre des interventions rentables dans les collectivités, les écoles, les lieux de travail et le système de soins de santé afin d'améliorer les niveaux d'activité physique et réduire la sédentarité. »
Même les interventions pouvant légèrement accroître l'activité physique et réduire les comportements sédentaires permettraient d'améliorer considérablement la santé des Canadiens. Si seulement 10 % des Canadiens ayant actuellement des niveaux sous-optimaux d'activité physique restaient moins longtemps assis et bougeaient plus, cela permettrait de réduire le nombre de cas de maladies cardiaques, de cancer, d'hypertension et de diabète - ce qui pourrait entraîner des économies de 2,6 G$ pour le système de soins de santé et faire croître le produit intérieur brut (PIB) canadien de 7,5 G$ d'ici 2040.
Le Canada a bien fait sur le front de la promotion de la santé par l'entremise d'organisations telles que ParticipACTION, ainsi que sur le plan de l'établissement de directives en matière d'activité physique et de comportement sédentaire, ou encore de la promotion de l'activité physique auprès des enfants et des jeunes.
Néanmoins, de nombreux Canadiens se déplacent encore principalement en voiture, passent une grande partie de leur temps d'éveil en position assise, pendant que les enfants sont de plus en plus rivés à leurs écrans.
Parmi les exemples d'interventions efficaces, mentionnons les postes de travail assis/debout dans les bureaux, l'accès à des espaces verts, les plages horaires pour des activités physiques récréatives dans les écoles, ainsi que les sentiers pédestres et les pistes cyclables dans les collectivités.
Sur la base de la revue de la littérature effectuée dans cette étude, les interventions les plus efficaces et progressives pour réduire l'inactivité physique comprennent :
- l'enseignement de stratégies d'autorégulation individuelles (telles que la planification et l'autosurveillance);
- l'exposition à des expériences positives en matière d'exercice physique;
- la création d'environnements propices à l'activité grâce à des politiques de soutien intelligentes.
John C. Spence est professeur et chercheur principal au Laboratoire de vie sédentaire de la Faculté d'éducation physique et récréative de l'Université de l'Alberta. Il est également président du groupe consultatif de la recherche pour ParticipACTION. Thy Dinh est codirectrice, Économie de la santé au Conference Board.
La série de recherches « Activons-nous : Pour un mode de vie sain et actif au Canada », menée par l'Alliance canadienne des soins de santé durable (ACSSD), se penche sur les interventions rentables, durables et adaptables à grande échelle qui favorisent une vie saine et active et l'améliorent. Les prochaines publications de la série traiteront d'autres facteurs de vie sains et actifs, dont le sommeil, la nutrition, le tabagisme et la consommation d'alcool. La série se conclura sur des recommandations incitant tous les Canadiens à mettre à leur ordre du jour un mode de vie sain et actif.
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SOURCE Le Conference Board du Canada
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