Il est temps de se parler d'homme à homme au sujet de l'exploitation sexuelle
des enfants
Jacques Villeneuve et Jason Priestley, font partie des hommes canadiens qui se prononcent sur notre site web.
D'homme à homme est la première campagne du genre sur l'exploitation sexuelle des enfants. "La plupart des campagnes de sensibilisation sur ce sujet mettent l'accent sur les victimes, explique la présidente d'Au-delà des frontières, Rosalind Prober. Cela est évidemment très important, mais nous avons négligé de nous attaquer à l'aspect de la demande. Cette campagne prend ce tournant."
La campagne souligne que bien que des femmes exploitent parfois sexuellement des enfants, plus de 90 % des personnes condamnées pour ce crime sont des hommes. De plus, la campagne repose sur une hypothèse simple - sans les personnes qui utilisent les enfants pour le sexe ou le profit (la demande), il n'y aurait pas de victimes (l'offre).
"Nous voulons encourager les hommes à prendre position sur cette question et à agir. C'est important que les garçons et les hommes entendent que ce n'est pas OK d'utiliser les enfants pour le sexe et le profit, dit Prober. Entendre ce message d'hommes qu'ils respectent et admirent est aussi important puisque le message aura plus de poids."
La campagne espère ajouter des hommes à son palmarès d'hommes qui prennent position. À son début, le site met en vedette
L'une des rubriques de la page web de la campagne expose les mythes que les délinquants se racontent pour se permettre d'exploiter sexuellement des enfants. Par exemple, regarder des images d'agression d'enfants (pédopornographie) est un acte sans victime. Les faits réels suivent ces justifications. On encourage les hommes à envoyer ce lien par courriel aux hommes de leur réseau personnel les incitant à participer à cette sensibilisation. Il y a aussi une section sur la recherche d'aide pour ceux qui commettent ces crimes sexuels contre les enfants et ceux qui y songent.
"Certains peuvent penser que c'est une campagne étrange pour un groupe de défense des droits des victimes, déclare Prober, mais je crois que c'est réaliste. Nous avons besoin que les hommes parlent pour changer la façon de voir les choses des délinquants. C'est un premier pas innovateur."
Renseignements: Deborah Zanke, (204) 880-4509
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