Il faudrait que le nouveau premier ministre présente une nouvelle vision de l'éducation postsecondaire English
TORONTO, le 16 oct. 2012 /CNW/ - Après des années de hausses de frais de scolarité, de dettes d'études grimpantes et d'une qualité décroissante dans les collèges et universités sous la gouverne de Dalton McGuinty en Ontario, les étudiantes et étudiants demandent au gouvernement libéral d'accorder la priorité à une éducation postsecondaire de bonne qualité et abordable. Dalton McGuinty a remis sa démission hier, prorogeant le parlement jusqu'à ce qu'un nouveau chef et premier ministre libéral soit choisi.
« Dalton McGuinty, le soi-disant "premier ministre de l'éducation", a trahi maintes et maintes fois les étudiantes et étudiants et les familles, abandonnant les collèges et universités de l'Ontario au point où ils sont devenus les plus dispendieux et les plus mal financés de tout le pays », dit Sarah Jayne King, présidente de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-Ontario. « Les étudiantes et étudiants en ont assez des jeux politiques et veulent que ce gouvernement prenne des mesures décisives pour améliorer la qualité des collèges et universités et réduire les frais de scolarité. »
Aux dernières élections, les libéraux ont promis de réduire de 30 pour cent les frais de scolarité. Au lieu de cela, ils ont introduit un programme de bourses restrictif auquel seulement deux étudiants sur neuf ont eu accès l'an passé. Dans son récent budget, les libéraux ont en plus réduit de 100 millions de dollars les dépenses pour l'aide financière aux études.
L'héritage de McGuinty : faits en bref
Depuis 2006, les hausses des frais de scolarité ont atteint jusqu'à 71 pour cent. Les étudiantes et étudiants de l'Ontario paient les frais de scolarité les plus élevés de tout le Canada.
À cause des hausses des frais de scolarité, les dettes d'études ont augmenté sous le gouvernement McGuinty. Depuis 2005, la dette étudiante envers le gouvernement de l'Ontario a plus que doublé, passant de 1,15 milliard à 2,64 milliards de dollars.
Dans le budget de 2012, pour chaque dollar que le gouvernement a accordé au nouveau programme de bourses, 1,20 $ a été retiré aux programmes d'aide existants, y compris les bourses pour étudiantes et étudiants francophones et le financement du Régime travail-études de l'Ontario.
Le financement par étudiant pour l'éducation postsecondaire en Ontario est aujourd'hui le moins élevé de tout le pays.
La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-Ontario regroupe plus de 300 000 étudiantes et étudiants de tous les cycles universitaires et collégiaux qui fréquentent un établissement d'enseignement postsecondaire public dans la province.
SOURCE : Fédération canadienne des étudiant(e)s
Sarah Jayne King, présidente : 647-339-4070 (mobile) ou [email protected]
Kaley Kennedy, coordonnatrice des communications et des relations avec le gouvernement : 647-302-3891 (mobile) ou [email protected]
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