Il faut en finir avec les primes de départ versées aux députés démissionnaires comme Yves Bolduc
QUÉBEC, le 3 mars 2015 /CNW Telbec/ - Le député de Verchères et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'éthique et d'intégrité, Stéphane Bergeron, demande au gouvernement d'agir rapidement afin d'interdire l'octroi de primes aux députés démissionnaires comme Yves Bolduc.
« Le premier ministre Couillard aurait dû exiger catégoriquement que son ministre démissionnaire, Yves Bolduc, renonce à sa prime de départ de plus de 150 000 $. C'est la troisième fois en deux ans qu'un député libéral quitte en cours de mandat en encaissant son allocation de transition, alors qu'Élaine Zakaïb, du Parti Québécois, et Christian Dubé, de la CAQ, y ont renoncé. Sa soudaine conversion étonne, sachant que son parti s'était vivement opposé à l'abolition de la prime de départ encaissée en cours de mandat. À mon sens, l'ampleur de la controverse déclenchée par la gloutonnerie d'Yves Bolduc y est pour beaucoup, tellement qu'on en vient à se demander si son insistance à considérer cette question dans un contexte plus global ne constitue pas une tentative de diversion », a déclaré Stéphane Bergeron.
« Il y a urgence d'agir. Actuellement, nous sommes sur le terrain, notamment avec les gens de Richelieu, et partout on ressent l'incompréhension et la frustration des citoyens par rapport au fait qu'un député, même après avoir sollicité et obtenu un mandat démocratique, puisse empocher une prime s'il quitte ses fonctions pour retourner à la pratique de la médecine. C'est d'autant plus inacceptable à leurs yeux que son salaire d'omnipraticien sera payé par les contribuables. Philippe Couillard n'a pas eu le courage de refuser cette prime à son député. Nous lui demandons d'agir rapidement pour éviter que cette situation se reproduise », a-t-il ajouté.
« On voit par ailleurs que la CAQ tente de faire de l'esbroufe avec le rapport L'Heureux-Dubé. Or, pendant qu'on ergote sur l'hypothétique mise en œuvre de ce rapport, on oublie que la prime d'Yves Bolduc coûtera plus de 150 000 $ aux contribuables québécois, alors qu'il ira occuper un poste bien rémunéré dans le secteur de la santé », a conclu Stéphane Bergeron.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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