Il faut protéger les intérêts des consommateurs, rappelle un syndicat des télécommunications au CRTC English
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Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier03 mai, 2012, 14:47 ET
OTTAWA, le 3 mai 2012 /CNW/ - Le plus grand syndicat des télécommunications au Canada a aujourd'hui déposé un mémoire au CRTC appuyant la demande des groupes de consommateurs et de défense de l'intérêt public d'établir un code national des services sans fil afin de protéger les intérêts des consommateurs.
Jusqu'à 4 milliards de dollars sont perdus pour les consommateurs en raison d'un manque de réglementation dans l'industrie des télécommunications souligne le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier dans son mémoire déposé dans le cadre de l'Avis de consultation de télécommunications du CRTC.
« Les conservateurs profitent des plaintes légitimes des Canadiens à l'égard des services et des tarifs pour mettre de l'avant leur programme idéologique », affirme le président du SCEP, Dave Coles, en référence au projet de loi omnibus sur le budget diffusé la semaine dernière et proposant que les sociétés étrangères soient autorisées à acheter des entreprises canadiennes détenant plus de 10 pour cent du marché.
« Ce gouvernement doit placer l'intérêt du public en premier, plutôt que d'adopter des lois visant à remplir les proches de ses amis du milieu des affaires. »
« Il y a plus de concurrence entre les services sans fil au Canada aujourd'hui qu'il n'y en a jamais eue, et pourtant les prix n'ont pas baissé et les services ne s'améliorent pas. »
Le mémoire du SCEP fait référence à une analyse récente commandée par le CRTC sur les tarifs internationaux des services sans fil qui fournit des données jusqu'ici non disponibles démontrant que les avantages prévus pour les utilisateurs du sans fil grâce à une concurrence accrue des services sans fil n'ont pas été obtenus. Ce fait, qui s'ajoute aux sondages menés auprès des consommateurs et du nombre considérable de plaintes au sujet des services de téléphonie mobile, est une preuve que les besoins et les intérêts des utilisateurs ne sont pas satisfaits, souligne le mémoire.
Le mémoire indique aussi que la plupart des législatures provinciales ont soit adopté ou considéré adopter des lois qui couvrent l'offre des services de télécommunications.
« Augmenter la propriété étrangère n'est pas la solution, et cela va nous nuire sur le plan de la souveraineté culturelle, de la sécurité, de l'impartition et de la perte d'emplois », déclare Dave Coles en insistant sur le fait que les sociétés étrangères ont une longue histoire en matière de destruction d'emplois canadiens.
« Nous avons besoin d'une stratégie nationale sur les télécommunications assortie d'une vision à long terme qui protège les consommateurs, nos emplois et notre culture. »
Dave Coles 613-299-5628
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