Il faut répondre aux besoins du Canada d'abord, insiste un syndicat devant l'ONÉ English
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SYNDICAT CANADIEN DES COMMUNICATIONS, DE L'ENERGIE ET DU PAPIER03 avr, 2013, 14:04 ET
CALGARY, le 3 avril 2013 /CNW/ - Le président du plus grand syndicat canadien de l'énergie affirme qu'une cause entendue aujourd'hui devant l'Office national de l'énergie va déterminer si le pétrole canadien continuera d'être acheminé aux États-Unis, alors qu'une raffinerie canadienne manque sérieusement d'approvisionnement.
« L'ONÉ a le devoir de protéger l'intérêt du public et s'assurer que la priorité absolue est accordée à la sécurité énergétique canadienne », a déclaré Dave Coles, président du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier.
Dave Coles sera contre-interrogé aujourd'hui à l'audience de l'ONÉ sur la position de son syndicat arguant que la priorité soit accordée à l'approvisionnement de la raffinerie de Chevron à Burnaby, en Colombie-Britannique, sur les exportations vers l'État de Washington.
Chevron a demandé à l'Office national de l'énergie d'être déclarée « destination prioritaire » afin de recevoir suffisamment de pétrole brut pour poursuivre ses opérations. Elle tente de répondre à ses besoins d'approvisionnement en s'assurant d'obtenir un accès prioritaire au pétrole acheminé par le pipeline TransMountain du nord de la Colombie-Britannique et de l'Alberta. La raffinerie est la seule qui reste sur la côte Ouest et manque de pétrole brut à traiter en raison de l'augmentation des exportations directes.
Plusieurs raffineries américaines importantes de l'État de Washington s'opposent à cette requête. L'une d'entre elles, Tesoro, prétend aussi que les règles de l'ALENA empêchent à l'ONÉ d'acquiescer à la demande de Chevron.
« Cette cause représente un test critique qui va déterminer si les besoins canadiens seront satisfaits devant la demande d'exportation accrue », a indiqué Dave Coles. « Chevron manque de pétrole brut. Nous sommes d'avis que l'ONÉ ne doit pas s'incliner devant les intérêts des compagnies américaines. »
Dave Coles souligne aussi que si l'ONÉ refuse d'accorder à Chevron un accès prioritaire aux flux de pipeline, cela va grandement menacer la capacité de Chevron de conserver et de créer des emplois au Canada par le biais d'une production à valeur ajoutée.
Le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier est le plus grand syndicat présent dans plusieurs secteurs clés de l'économie canadienne, dont la foresterie, l'énergie, les télécommunications et les médias. Le SCEP représente près de 35 000 membres dans le secteur de l'extraction pétrolière et gazière, du transport, du raffinage et de la conversion dans l'industrie de la pétrochimie et des plastiques, parmi un total de 120 000 membres.
SOURCE : SYNDICAT CANADIEN DES COMMUNICATIONS, DE L'ENERGIE ET DU PAPIER
Dave Coles 613-299-5628
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