Il faut une communauté pour garder les enfants à l'abri de la peur, des sévices et de la violence English
Octobre est le Mois de la prévention du mauvais traitement des enfants
TORONTO, 1er oct. 2014 /CNW/ - Octobre est le Mois de la prévention du mauvais traitement des enfants, et l'Association ontarienne des sociétés de l'aide à l'enfance (AOSAE) ainsi que les sociétés d'aide à l'enfance (SAE) sollicitent la contribution de la communauté pour aider à garder les enfants à l'abri de la peur, des sévices et de la violence ainsi que pour appuyer les familles en crise.
L'AOSAE et les SAE diffusent le message que la sécurité des enfants et le bien-être des familles dépendent de l'engagement de la communauté. Chaque Ontarien a la responsabilité de protéger les enfants, les membres les plus vulnérables de notre communauté, ainsi que de signaler tout soupçon qu'un enfant ait besoin de protection.
L'honorable Tracy MacCharles Ministre des Services à l'enfance et à la jeunesse « Notre gouvernement pense que chaque enfant de l'Ontario doit avoir la possibilité de réaliser son plein potentiel. C'est la raison pour laquelle je m'associe aux membres de l'Association ontarienne des sociétés de l'aide à l'enfance pour exhorter celles et ceux qui ont été témoins de mauvais traitements ou de négligence à le signaler. C'est notre devoir. »
Cette année, la campagne mettra l'accent sur la sensibilisation aux signes de mauvais traitements et de négligence à l'égard des enfants, ainsi qu'au rôle de la communauté quant au signalement de toute préoccupation qu'un enfant pourrait avoir besoin de protection. Le matériel de l'AOSAE portant sur la prévention des mauvais traitements à l'égard des enfants contient de la nouvelle information sur le « Devoir de faire rapport », en ce qui a trait au rôle qu'ont tous les Ontariens de signaler les cas soupçonnés de mauvais traitements et de négligence à l'égard des enfants, ainsi que d'aider à protéger les enfants contre les sévices.
Les SAE appuient les enfants, jeunes et familles les plus vulnérables de la communauté afin de contribuer à obtenir des résultats positifs. L'année dernière, les SAE ont reçu plus de 171 1181 signalements de mauvais traitements et de négligence possibles envers les enfants et les jeunes. Les SAE ont mené plus de 81 0991 enquêtes, et 47 8931 familles ont reçu des services de protection continue d'une SAE par suite d'une enquête. Grâce à l'accent accru sur le travail précoce avec les familles, dans la grande majorité des cas, les enfants ont été en mesure de rester au domicile, les SAE ayant travaillé avec les familles pour renforcer leurs compétences parentales et créer un avenir plus stable pour leurs enfants.
Depuis sa première journée en tant qu'enfant recevant du soutien, Dave* a confiance en sa SAE. « Peu importe ce que c'est, les devoirs, du soutien ou juste quelqu'un à qui parler, à n'importe quelle heure de la journée. »
La SAE a procuré à Dave* la sécurité et les ressources lui permettant de réussir maintenant et plus tard. « J'ai maintenant deux emplois à temps partiel, et un d'eux est à ma SAE. Je suis en 11e année et je m'inscris à tous les cours principaux à l'université. » La SAE est plus qu'un système de soutien pour Dave : « Ma SAE est ma famille. »
Cassandra*, une pupille de la Couronne depuis 17 ans, avait quatre ans lorsque son frère et elle ont été pris en charge par la SAE. «Je n'ai jamais ressenti de l'amour comme celui qu'elle a donné à mon frère et moi », rappelle Cassandra au sujet de sa première mère d'accueil. « Croyez-moi, nous n'étions parfois pas des enfants faciles à aimer… mais elle nous aimés de tout son cœur durant plusieurs années. »
Cassandra décrit sa deuxième et dernière famille d'accueil comme la famille dont elle avait envie. « On leur a donné une adolescente qui avait beaucoup de rage, mais ils ont continué et ont percé ma carapace… Lorsque je me suis mariée, mon père d'accueil m'a accompagnée dans l'allée et m'a donnée en mariage. Ma mère d'accueil a fait trois heures de route pour être à mes côtés à la naissance de mon fils. »
La SAE a donné à Cassandra l'amour, le soutien et l'encouragement lui permettant d'atteindre ses objectifs. « Le sang est seulement de l'ADN sur un morceau de papier; la famille, ce sont les personnes qui sont là quand vous en avez le plus besoin, a déclaré Cassandra. La SAE a toujours été là pour moi. » Cassandra a entrepris d'obtenir son accréditation de préposée au soutien personnel et a fondé sa propre famille.
Les membres de la communauté, les familles d'accueil et les intervenants en bien-être de l'enfance qui ont aidé Dave et Cassandra lorsqu'ils en avaient besoin ont eu une incidence sur leur vie d'une façon qu'ils n'oublieront jamais.
Chaque Ontarien a la responsabilité de protéger les enfants contre les sévices ainsi que d'aider chaque enfant à mener une vie sans crainte ni violence. Les histoires de nos enfants et de nos jeunes sont exposées dans un livre d'histoires, avec d'autre matériel, sur le site Web de l'AOSAE. Pour en apprendre davantage à ce sujet, visitez www.oacas.org, www.parlezpoureux.ca, ou communiquez avec votre SAE locale.
* Les noms ont été modifiés pour protéger l'identité de ces personnes.
À propos de l'Association ontarienne des sociétés de l'aide à l'enfance (AOSAE) : Depuis 1912, l'AOSAE représente les sociétés d'aide à l'enfance de la province et fournit des services en matière de relations avec le gouvernement, de communications, de gestion de l'information, d'éducation et de formation afin d'appuyer la protection et le bien-être des enfants.
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1 Fondé sur les données de 2013-2014.
SOURCE : Ontario Association of Children's Aid Societies
Tanzeem Parkar, conseillère en communications, 416 987-9854 ou [email protected]
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