Impasse dans les discussions entre le gouvernement et les associations étudiantes - Le conflit a assez duré, il est temps d'agir de façon responsable
MONTRÉAL, le 25 avril 2012 /CNW Telbec/ - Le chef de la Coalition Avenir Québec, M. François Legault, a pris acte de la décision de la ministre d'exclure la CLASSE du processus de discussion sur la question des droits de scolarité à l'université. Du même souffle le chef a déclaré : « Il revient maintenant à la FECQ et à la FEUQ d'agir de façon responsable et de poursuivre les négociations sans la CLASSE. Si non, le Premier ministre devra s'assurer que les cours reprennent dans les prochaines heures et si cela s'avérait impossible, la session de milliers d'étudiants devra être annulée. La fin de la récréation a sonné, il est temps d'agir de façon responsable. La FECQ et la FEUQ ont aujourd'hui le pouvoir de remettre le processus sur les rails ou de le faire dérailler».
Le conflit étudiant a assez duré et les conséquences financières, économiques et humaines deviennent exorbitantes. Le conflit dégénère pour plusieurs raisons : d'abord la lenteur et la fermeture initiale du gouvernement à toute discussion, ensuite le refus de la CLASSE de condamner les actes illégaux et la violence et maintenant l'entêtement des associations étudiantes à ne pas poursuivre les négociations sans la CLASSE.
« Nous sommes au bout du processus, les cours doivent reprendre, les injonctions doivent être respectées», a ajouté M. Éric Caire, député de La Peltrie et porte-parole de la Coalition en matière d'Éducation.
« Les jeunes veulent du pouvoir, ils veulent se faire entendre, c'est bien, mais ils ont aussi l'obligation d'agir en adulte responsable et de négocier avec le gouvernement. C'est ça la démocratie », a conclu M. Legault.
Source : Coalition Avenir Québec
Renseignements :
Frédéric Lepage
514 622-0075 (Cellulaire)
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