Impératif français - « Nous prend-on pour des nouilles? » - Réaction à la campagne de salissage visant à ridiculiser l'action de l'Office québécois de la langue française (OQLF) :
« Certains exacerbent l'intolérance pour mieux passer sous silence l'essentiel »
GATINEAU, QC, le 1er mars 2013 /CNW Telbec/ - Impératif français dénonce avec vigueur l'attention médiatique accordée au « zèle » d'inspecteurs de l'Office québécois de la langue française (OQLF). Ces inspecteurs se seraient couverts de ridicule, s'est-on fait servir ad nauseam, en exigeant quelques mots de français tantôt dans des raisons sociales, tantôt dans des menus de restaurant, ou encore dans des modes d'emploi d'appareils électroménagers.
Au contraire, Impératif français décèle une volonté de démoniser, de salir et de ridiculiser l'action de l'État, alors qu'elle vise tout à fait légitimement à protéger la santé et la sécurité des travailleurs et des consommateurs. Comment peut-on s'objecter à l'utilisation de mots français quand plus de 28 % des commerces de l'île de Montréal contrevenaient, en 2010, à la loi en matière d'affichage commercial et, qu'en 2012, plus de 18% des commerces du centre-ville affichaient un nom d'entreprise non conforme. Où est la véritable intolérance linguistique?
Pour Jean-Paul Perreault, président d'Impératif français :
« Cette charge vise à démobiliser l'opinion publique au moment même où un projet de réforme de la Charte de la langue française est en préparation au gouvernement. Nous prend-on pour des nouilles? En réalité, on a monté en épingle des microphénomènes sans intérêt dans le but de faire passer les Québécoises et Québécois pour des intolérants. À travers ces événements, on attaque directement le droit de la population du Québec de poser des questions, de demander des comptes et même… de souhaiter le renforcement de la situation du français, défaillante il faut l'avouer. Pour nous conformer à ces coups de butoir, il ne nous reste plus qu'à nous cacher sous le tapis pour avoir osé penser d'abord que la situation actuelle du français méritait des actions, et ensuite qu'il était possible d'agir collectivement grâce à l'État. »
Impératif français rappelle aux Québécoises et aux Québécois qu'ils ont tous les jours un combat à livrer pour que vive en Amérique la langue française. Ce combat reste des plus nobles, puisqu'il est aussi celui de la diversité des langues et des cultures dans le monde. À ceux qui réclament de nous l'abandon de la lutte, Impératif français répond : « Basta »!
SOURCE : IMPERATIF FRANCAIS
Jean-Paul Perreault
Impératif français
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