Impératif français - La vérité sur les villes « bilingues »

GATINEAU, QC, le 13 déc. 2012 /CNW Telbec/ - Impératif français dénonce vivement les propos du ministre, Jean-François Lisée, rapportés dans Le Devoir du 12 décembre 2012, au sujet du retrait de statut « bilingue » à 42 municipalités dont la population est dorénavant composée de moins de 50 % de personnes de langue maternelle anglaise. M. Lisée, dans un élan de compassion soudain envers la communauté anglophone suggère d'abaisser le seuil de reconnaissance d'une municipalité à 40 %.

Impératif français et son président, Jean-Paul Perreault, invitent donc M. Lisée à venir en Outaouais, plus particulièrement dans le Pontiac, pour constater sur place l'effet destructeur d'une politique de bilinguisme institutionnel. En effet, depuis 35 ans maintenant, les municipalités « reconnues » du Pontiac en vertu de l'article 29.1 de la Charte de la langue française ont joué un rôle indéniable dans la non-francisation et l'anglicisation de cette région. Pour preuve, les statistiques suivantes parlent par elles-mêmes :

• Les anglophones y pratiquent un unilinguisme d'exclusion à près de 75 %;
• Les francophones sont anglicisés à près de 85 %;
• Un francophone sur cinq ne parle plus principalement français à la maison, ce qui équivaut à un taux d'assimilation de près 20 %.

M. le Ministre, si l'assimilation est de près 20 % à la maison, imaginez maintenant la défrancisation au travail!

Cette réalité honteuse que révèlent ces statistiques trouve appui auprès d'organismes de promotion de l'anglicisation du Québec comme l'association des West Quebecers et le Quebec Community Groups Network.

Enfin, M. le Ministre, pour bien saisir les effets pervers de la reconnaissance du statut « bilingue » pour des municipalités du Québec, nous vous recommandons la lecture du livre de Luc Bouvier, Les sacrifiés de la bonne entente.

SOURCE : IMPERATIF FRANCAIS

Jean-Paul Perreault
Président
Impératif français
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