Imperial Tobacco Canada à Santé Canada : La proposition d'interdiction des produits de vapotage aromatisés n'est pas appuyée par la science, sera inefficace et nuira aux objectifs de santé publique English
L'ENTREPRISE EXHORTE L'ORGANISME DE RÉGLEMENTATION À CONSERVER LES PRODUITS DE VAPOTAGE AROMATISÉS
MONTRÉAL, le 2 sept. 2021 /CNW/ - Dans sa soumission déposée aujourd'hui, Imperial Tobacco Canada souligne les risques pour la santé publique que pose la proposition de Santé Canada visant à interdire la plupart des produits de vapotage aromatisés et demande plutôt à l'organisme d'appuyer des mesures efficaces qui favorisent la réduction des méfaits et limitent l'accès pour les jeunes.
Le projet d'interdiction des saveurs est manifestement sévère. Selon les propres estimations de Santé Canada, au moins 80 % des produits de vapotage aromatisés actuellement en vente devront être retirés du marché si la proposition du ministère est adoptée.
Les données probantes démontrent que la disponibilité et l'utilisation répandues des produits de vapotage aromatisés ont été un facteur important dans le passage d'un grand nombre de fumeurs de cigarettes aux produits de vapotage. Les produits de vapotage aromatisés sont un élément essentiel de l'offre de réduction des méfaits, puisqu'ils satisfont les préférences des fumeurs adultes qui cherchent une solution de rechange à risques réduits* à la cigarette traditionnelle.
Depuis que les produits de vapotage ont été légalisés au Canada en 2018, il y a eu des perceptions erronées généralisées et croissantes à leur sujet. Cela a entraîné une opposition accrue face à l'ensemble de la catégorie de produits, dont une grande partie était liée à l'utilisation par les jeunes.
« Soyons clairs, nous sommes d'accord pour dire que les jeunes ne devraient pas vapoter. Mais les restrictions proposées sur les saveurs ne dissuaderont pas les jeunes de vapoter et ne feront qu'encourager les vapoteurs adultes à recommencer à fumer, sans parler de la réapparition probable du commerce illicite des produits de vapotage, de l'altération des dispositifs et des mélanges maison de liquides de vapotage », déclare Eric Gagnon, vice-président, affaires corporatives et réglementaires pour Imperial Tobacco Canada.
La propre analyse de Santé Canada montre que la plupart des vapoteurs adultes préfèrent les saveurs que l'organisme veut interdire. De plus, Santé Canada admet volontiers que les restrictions proposées inciteront certains vapoteurs à recommencer à fumer ou dissuaderont les fumeurs actuels de changer de mode de consommation.
« Amener plus de fumeurs - qui, autrement, continueraient à fumer - à passer au vapotage devrait être un objectif essentiel de santé publique, et non le contraire. C'est ce que nous constatons de la part de gouvernements plus progressistes ailleurs dans le monde », a déclaré M. Gagnon.
L'interdiction proposée par Santé Canada visant toutes les saveurs, sauf le tabac, la menthe et le menthol, contraste vivement avec les approches adoptées par les principaux promoteurs de la réduction des méfaits du tabac, comme le Royaume-Uni. Au Royaume-Uni, une plus grande variété de saveurs est permise, y compris les saveurs de fruits, et le nombre de vapoteurs réguliers chez les jeunes reste faible1. La soumission d'Imperial Tobacco Canada met en lumière un certain nombre d'études qui soulignent l'importance des produits de vapotage aromatisés pour aider les fumeurs adultes à changer de mode de consommation.
« Partout dans le monde, des organismes comme Public Health England affirment que le vapotage est 95 % moins nocif que le tabagisme, et de nombreux rapports scientifiques démontrent que les saveurs jouent un rôle important dans l'abandon du tabac par les fumeurs passant au vapotage. Mais ici, au Canada, la réglementation excessive et la désinformation ont fait en sorte que le public croit que le vapotage est pire que le tabagisme. Sur son propre site Web, Santé Canada affirme que le vapotage est moins nocif que le tabagisme2, mais choisit pourtant de miner son potentiel de réduction des méfaits en interdisant les saveurs. Ce n'est pas seulement faux sur le plan scientifique; cela va à l'encontre du mandat de Santé Canada et nuira à la santé publique », déclare M. Gagnon.
Imperial Tobacco Canada soutient qu'il existe de meilleures solutions pour lutter contre le vapotage chez les jeunes qui ne nuisent pas à la santé publique, notamment une application plus stricte des lois actuelles et l'utilisation de technologies intelligentes. La soumission d'Imperial Tobacco Canada met aussi en évidence une gamme d'autres solutions pour atténuer le vapotage chez les jeunes, notamment des programmes de formation obligatoire pour tous les détaillants, des processus de vérification de l'âge robustes pour toutes les ventes (y compris en ligne) et les livraisons de produits de vapotage, ainsi que des régimes d'application de la loi et des sanctions sévères pour les détaillants et d'autres tiers.
« Il n'y a aucune preuve convaincante que l'interdiction des saveurs par Santé Canada réduira considérablement le vapotage chez les jeunes », explique M. Gagnon. « Mais nous savons que les programmes d'application de la loi dans le commerce de détail sont efficaces, et que l'utilisation de technologies de pointe peut réduire davantage l'accès des jeunes aux produits de vapotage. Si Santé Canada est sérieux au sujet de la réduction des méfaits et de la limitation de l'accès pour les jeunes, il adoptera des solutions fondées sur la science et la technologie au lieu d'imposer des restrictions dommageables et mal avisées. »
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1 https://ash.org.uk/wp-content/uploads/2021/07/Use-of-e-cigarettes-among-young-people-in-Great-Britain-2021.pdf (en anglais seulement) |
* Basé sur le poids des preuves et en supposant un abandon complet de la cigarette. Ces produits ne sont pas sans risques et créent une dépendance. |
2 https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/tabagisme-et-tabac/vapotage/fumeurs.html |
SOURCE Imperial Tobacco Canada (Français)
Pour plus d'informations ou pour une demande d'entrevue, veuillez contacter : Jean-Nicolas Desjeunes, Torchia Communications, (514) 998-0884, [email protected]
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