Importante nomination à l'ONU pour le professeur Bernard Duhaime de l'UQAM
MONTRÉAL, le 10 nov. 2014 /CNW Telbec/ - Le Conseil des Droits de l'Homme de l'Organisation des Nations Unies (ONU) nomme le professeur et juriste, monsieur Bernard Duhaime, à titre de membre du Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires. Son mandat débutera le 1er décembre 2014. Il agira au sein du groupe aux côtés de monsieur Ariel Dulitzky (Argentine) professeur de droit à l'Université de Austin au Texas, monsieur Osman El Hajjé (Liban), directeur du Centre pour les droits humains de l'Université Al Jinan, à Tripoli, madame Houria Es-Slami (Maroc), responsable du Groupe de travail sur les relations internationales, partenariat et coopération du Conseil national des droits humains du Maroc, et madame Jasminka Dzumhur (Bosnie Herzégovine), ombudsman de la Bosnie Herzégovine.
« Je me réjouis que la renommée de nos professeures et professeurs dépasse les frontières de notre université, a déclaré le recteur de l'UQAM, monsieur Robert Proulx. Grâce à son expertise et à la portée de son mandat, le professeur Duhaime fera avancer la connaissance sur des enjeux sociaux d'une grande importance pour la collectivité mondiale. Sa nomination à cette prestigieuse instance de l'ONU démontre de manière convaincante l'étendue de la responsabilité sociale de notre université qui, du local au global, contribue à la mise en place de sociétés plus vertes, plus prospères et, dans ce cas, plus justes et solidaires ».
Professeur au Département des sciences juridiques de la Faculté de science politique et de droit depuis 2004, Bernard Duhaime est spécialiste en droit international des droits de la personne. Il contribue à la promotion et à la défense des droits humains depuis près de vingt ans. Ainsi, au cours de sa carrière, il a travaillé et collaboré avec diverses agences internationales et nationales de défense des droits de la personne, en participant à de multiples missions d'observation et de formation et en produisant de nombreux rapports institutionnels. Le professeur Duhaime a conseillé plusieurs organisations de défense des droits de la personne et des peuples autochtones, des avocats et défenseurs des droits humains, des organisations internationales et des États. Membre du Barreau du Québec, il a fondé la Clinique internationale de défense des droits humains de l'UQAM en 2005, qu'il a dirigée pendant plusieurs années.
Depuis juin 2014, il dirige le baccalauréat en relations internationales et droit international de l'UQAM.
« Je suis très honoré par cette nomination, affirme Bernard Duhaime. Je suis ravi de voir que la Direction de l'UQAM m'appuie dans cette démarche qui, j'en suis certain, aura un impact positif dans la communauté, tant en ce qui concerne la formation des étudiants que l'élaboration de projets de recherche sur des sujets connexes. L'UQAM a une longue tradition de services à la collectivité, ici et ailleurs. C'est un privilège de pouvoir y œuvrer à la promotion et à la défense des droits de la personne. »
Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires
Se rapportant au Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires a pour mandat d'aider les familles des personnes disparues à découvrir ce qui leur est arrivé. Ce groupe reçoit et examine des signalements faisant état de disparitions, en provenance de la famille des personnes disparues ou d'organisations de défense des droits humains, et agit en leur nom. Il transmet les cas individuels aux gouvernements intéressés et leur demande de procéder à des enquêtes et de l'informer des résultats qui en découlent. Le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires s'occupe, sur une base humanitaire, des nombreux cas individuels de violation des droits humains qui lui sont signalés.
Le Groupe de travail attire l'attention des gouvernements et des organisations non gouvernementales sur divers aspects de la Déclaration sur la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU, et recommande des moyens pour surmonter les obstacles qui entravent l'application de ces dispositions. À ce titre, le Groupe de travail joue un rôle de prévention. Il s'en acquitte en visitant des pays et en formulant des recommandations aux États.
Pour lire l'entrevue du professeur Duhaime dans Actualités UQAM
SOURCE : UQAM
Sophie Laberge, conseillère en relations de presse, Division des relations avec la presse et événements spéciaux, Service des communications, UQAM, Tél. : 514 987-3000, poste 5184, [email protected]
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