Importantes compressions dans la diplomatie québécoise - Le gouvernement libéral poursuit sa politique du repli sur soi
QUÉBEC, le 14 sept. 2015 /CNW Telbec/ - La députée d'Hochelaga-Maisonneuve et porte-parole du Parti Québécois en matière de relations internationales, Carole Poirier, dénonce les nouvelles compressions libérales dans le domaine de la diplomatie et des relations internationales, qui forceront l'abolition de près du quart des postes de représentants du Québec à l'étranger.
« Je trouve navrant, et même gênant, de constater que le gouvernement libéral souffre d'un tel manque de vision, d'ambition et de fierté lorsqu'il est question d'assurer la présence et le rayonnement du Québec sur la scène internationale, ou de développer et d'entretenir des relations avec les autres nations. La ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Christine St‑Pierre, n'a même pas tenté de sauver les budgets alloués à son ministère », a déploré la porte‑parole.
Carole Poirier est inquiète de l'abdication du gouvernement Couillard dans le domaine des relations internationales. « Les libéraux préfèrent, encore une fois, déléguer ce levier au fédéral, comme si nous étions incapables de nous mettre en valeur, ou encore comme si nous n'avions aucune particularité à faire rayonner, aucun potentiel à développer. Cette attitude de repli sur soi est purement idéologique! Au bout du compte, ce sont nos entrepreneurs, nos artistes, nos chercheurs et nos jeunes qui paieront le prix de l'abdication des libéraux quant au rayonnement international du Québec », a-t-elle ajouté.
La députée exhorte la ministre St‑Pierre à revenir sur sa décision. « La ministre s'applique à ratatiner 60 années de travail consacrées à assurer une présence du Québec à l'étranger. D'ailleurs, si elle ferme, liquide ou sabre toute la diplomatie québécoise, de quoi, au juste, sera-t-elle ministre? La pertinence même de son poste est remise en question par ses décisions! Puis, n'est-il pas important, pour les libéraux de Philippe Couillard, que le Québec fasse entendre sa voix à l'international? La ministre St‑Pierre a malheureusement l'habitude d'agir d'abord, et de s'excuser ensuite; or, cette fois‑ci, lorsque les effets néfastes de sa décision se feront sentir, dans 5, 10 ou 15 ans, il sera trop tard pour regretter », a-t-elle conclu.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
SOURCE : Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
Partager cet article