Imposition de mesures antidumping sur le bois d'œuvre - Une taxation injuste qui affecte directement les communautés forestières
QUÉBEC, le 27 juin 2017 /CNW Telbec/ - La Fédération québécoise des municipalités (FQM) condamne vivement l'imposition d'une nouvelle taxation sur le bois d'œuvre par le gouvernement américain, cette fois-ci, par des mesures antidumping de 6,87 %, mesures qui vont affecter directement les 225 municipalités qui vivent de l'industrie du bois au Québec. Ces mesures s'ajoutent aux droits compensatoires de l'ordre de 19,88 % imposés au mois d'avril dernier. C'est donc une taxation de près de 27 % qui affectent l'industrie forestière et par conséquent les travailleurs de la forêt et leur famille.
« Pour les communautés forestières du Québec, c'est un autre coup dur que cette nouvelle taxation injuste imposée par le gouvernement des États-Unis. On s'est préparé à faire face à cette tempête. On a modernisé notre régime forestier. Au Québec, on est habitué de se serrer les coudes quand les choses tournent mal et c'est ce que l'on va continuer à faire jusqu'à ce que cette crise soit résolue », a déclaré M. Richard Lehoux.
En outre, la FQM sera présente à la rencontre au sommet qui se tiendra cet après-midi au Salon rouge de l'Assemblée nationale avec l'ensemble des partenaires de l'industrie forestière où il sera question de l'impact de la nouvelle taxation sur l'économie du Québec ainsi que les mesures misent en place pour soutenir l'industrie.
« Cette rencontre est importante pour démontrer toute la solidarité dont peut faire preuve la société québécoise lorsqu'elle est soumise à l'adversité. Je tiens d'ailleurs à remercier le premier ministre, M. Philippe Couillard, de cette initiative. Ensemble, on va soutenir nos communautés forestières et on va passer au travers de cette crise », a ajouté M. Lehoux.
La rencontre qui aura lieu cet après-midi sera aussi l'occasion d'aborder les futures négociations qui découleront de la réouverture de l'ALENA par le gouvernement Trump. La Fédération s'inquiète que la gestion de l'offre soit utilisée comme monnaie d'échange au cours du processus.
« La gestion de l'offre n'assure pas seulement un revenu stable pour les producteurs agricoles, elle permet aux municipalités de compter sur suffisamment d'entrepreneurs qui occuperont et développeront le territoire. C'est essentiel si l'on veut assurer la vitalité des régions du Québec », a conclu le président de la FQM.
On voit loin pour notre monde
Depuis sa fondation en 1944, la Fédération québécoise des municipalités s'est établie comme l'interlocuteur incontournable des municipalités et des régions du Québec. Visant constamment à défendre l'autonomie municipale, elle privilégie les relations à l'échelle humaine et tire son inspiration de l'esprit de concertation et d'innovation de ses quelque 1000 municipalités et MRC membres.
SOURCE Fédération québécoise des municipalités
Mathieu Le Blanc, Conseiller en relation avec les médias, Cell. : 418 564-5892, [email protected]
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