Options permettant de réduire les pertes attendues
TORONTO, le 19 nov. 2019 /CNW/ - Une étude de l'Institut de prévention des sinistres catastrophiques (IPSC) conclut que les incendies qui suivraient un séisme grave dans la région de Montréal pourraient entraîner des pertes de l'ordre de 10 à 30 milliards de dollars. Les pertes attendues pourraient être réduites de façon significative par des investissements dans un approvisionnement en eau secondaire pour les pompiers, des rénovations antisismiques pour les casernes d'incendie et d'autres mesures de prévention des pertes.
L'étude Incendies après séisme dans la région de Montréal a été préparée par M. Charles Scawthorn. M. Scawthorn est également l'auteur d'une autre étude réalisée pour l'IPSC en 2001, Assessment of Risk due to Fire Following Earthquake - Lower Mainland British Columbia, et d'autres études similaires pour San Francisco, Los Angeles et Tokyo. Il est l'autorité en matière de gestion des risques d'incendie après un séisme.
Des secousses fortes dans la région de Montréal causeraient des centaines d'incendies. Les bris de canalisations d'eau et les dommages aux casernes d'incendie compromettraient la capacité des pompiers à éteindre les incendies. Les dommages étendus consécutifs aux secousses fortes s'accompagneraient de destructions importantes par les incendies.
Paul Kovacs, directeur général de l'Institut de prévention des sinistres catastrophiques, a déclaré que : « Cette étude a conclu que les services d'incendie de la région de Montréal étaient très avancés, bien équipés et modernes dans leur organisation, leurs méthodes et leurs tactiques. Malgré cela, le grand nombre d'incendies simultanés causés par un tremblement de terre pourrait dépasser les capacités des municipalités, à moins qu'ils ne prennent des mesures avant qu'un séisme majeur ne survienne. La bonne nouvelle est qu'il existe plusieurs mesures que les services d'incendies de la zone d'étude pourraient prendre, et celles-ci sont présentées dans l'étude ».
L'étude Incendies après séisme dans la région de Montréal a été parrainée par le Groupe de réassurance SCOR, Desjardins Assurance, Aviva Canada et iA Groupe financier.
Il est inévitable qu'un séisme majeur frappe un jour le Québec. L'IPSC et ses 120 assureurs membres sont heureux d'appuyer la recherche qui permet de mieux comprendre ce risque et les pratiques spécifiques qui permettraient d'améliorer notre résilience. Plusieurs pertes peuvent être prévenues par des investissements dans la résilience.
Le rapport complet peut être téléchargé sur www.iclr.org.
À propos de l'Institut de prévention des sinistres catastrophiques
Fondé en 1997 par les assureurs de dommages au Canada, l'Institut de prévention des sinistres catastrophiques est un institut de recherche indépendant sans but lucratif dont le siège social est à Toronto et à l'Université de Western Ontario, à London, au Canada. Le Conseil international pour la science a désigné l'Institut comme Centre d'excellence international en recherche intégrée sur le risque de catastrophes. L'institut est également un membre fondateur de la Global Alliance of Disaster Research Institutes. Les chercheurs de l'Institut sont reconnus à l'échelle internationale pour leur travail innovateur dans plusieurs domaines, incluant le génie éolien et sismique, les sciences de l'atmosphère, l'ingénierie des ressources hydriques et l'économie. La recherche multidisciplinaire est l'un des fondements du travail de l'Institut pour bâtir des communautés plus résistantes face aux catastrophes.
SOURCE Institute for Catastrophic Loss Reduction
Personne-ressource pour les médias : Sophie Guilbault, Gestionnaire des partenariats, IPSC, Cell : 416 888 4865, Courriel : [email protected]
Partager cet article