Industrie du taxi - L'entente avec UberX doit être modifiée
QUÉBEC, le 20 sept. 2016 /CNW Telbec/ - Martine Ouellet, députée de Vachon et porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, demande à la Commission des transports et de l'environnement (CTE) d'entreprendre rapidement un mandat d'initiative afin d'analyser l'entente intervenue entre le gouvernement et la multinationale étrangère Uber.
Mme Ouellet appuie ainsi la motion présentée aujourd'hui par le député de Mercier, qui réclame également que l'Assemblée nationale prenne acte de la demande de suspension du projet pilote avec Uber, formulée par la majorité des acteurs de l'industrie du taxi.
« L'entente conclue ne respecte pas la parole donnée par l'ancien ministre des Transports, Jacques Daoust, et crée deux catégories de chauffeurs de taxi. Le nouveau ministre, Laurent Lessard, doit expliquer cette volte-face à l'ensemble des parlementaires et des 22 000 familles touchées. Le Parti Québécois continuera de défendre les droits des travailleurs de l'industrie du taxi et l'équité de traitement », a d'abord exposé la députée de Vachon.
« Le Parti Québécois a toujours demandé qu'il y ait équité de traitement entre les chauffeurs d'UberX et les chauffeurs de taxi. Or, actuellement, l'entente fait fi du permis de taxi, évalué à entre 150 000 $ et 200 000 $, et prévoit des redevances d'un niveau si infime qu'il faudrait plus de 200 ans pour compenser les chauffeurs de taxi. De plus, l'entente n'exige pas le paiement des arriérés de taxes, évalués à plus de 20 M$ avant le début du projet pilote. Nous devons obtenir des réponses en commission parlementaire sur ces éléments et plusieurs autres », a ajouté Martine Ouellet.
« Il est important de rappeler que dans ce dossier, ce n'est pas une question de technologie, car tous les acteurs - les chauffeurs, les intermédiaires de taxi et la classe politique - sont d'accord avec les nouvelles technologies. Les entreprises québécoises ont développé des applications mobiles de localisation géographique tout aussi, sinon plus avancées que celle d'Uber et avec des programmeurs d'ici, au Québec », a conclu la porte-parole.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Valérie Chamula, Coordonnatrice des communications, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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