Infections transmissibles sexuellement et par le sang - JOINDRE PLUS,
DÉPISTER PLUS, TRAITER PLUS

MONTRÉAL, le 2 déc. 2010 /CNW Telbec/ - Les infections causées par le virus de l'hépatite C (VHC) et le viru
s de l'immunodéficience humaine (VIH) font des ravages sur toute l'île de Montréal. Les deux infections touchent particulièrement les personnes utilisatrices de drogues par injection (UDI), alors que les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HARSAH) sont surtout atteints par le VIH. Il est primordial de contrer ces épidémies et, pour ce faire, il faut joindre plus, dépister plus et traiter plus. C'est ce qui ressort du rapport du directeur de santé publique à Montréal rendu public aujourd'hui par le Dr Richard Lessard.

« Bien que le travail énorme accompli au cours des dernières années a donné des résultats, la situation a évolué et de nouveaux problèmes nous obligent à revoir nos pratiques et adapter nos services aux besoins des groupes vulnérables. Au cours des prochaines années, l'accent sera mis sur l'accessibilité à la fois du matériel de protection, des services de dépistage et du traitement. », de dire le directeur de santé publique de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. 

Les ITSS à Montréal

Depuis 1998, les infections causées par les virus de l'hépatite C et du VIH, la syphilis, la gonorrhée et la chlamydiose génitale ont pris des proportions alarmantes sur toute l'île de Montréal. Par exemple :

Hépatite C et VIH

• 68 % des personnes UDI sont infectées par l'hépatite C et 25 % d'entre elles ne sont pas au courant de leur infection ;
• 18 % des personnes UDI sont atteintes du VIH et 26 % d'entre elles l'ignorent ;
• 15 % des HARSAH sont infectés par le VIH et 13 % d'entre eux ne le savent pas ;

Syphilis

• Les HARSAH représentent 94 % des cas de syphilis ;
• 49 % d'entre eux se disent infectés par le VIH ;
• 64 % d'entre eux ont eu des relations sexuelles dans un sauna au cours des 12 derniers mois ;
• En 2009, le taux de syphilis chez les hommes est près de 40 fois plus élevé que celui observé en 2000 ;

Gonorrhée

• En 2009, on signale 973 cas, ce qui représente près de la moitié des cas au Québec ;
• 38 % des cas déclarés le sont chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans ;
• En 2008, 6 % de HARSAH ont reçu un diagnostic de gonorrhée au cours des 12 derniers mois.

Le directeur de santé publique en a profité pour rappeler que la grande majorité des ITSS sont évitables. Il faut en parler, mais surtout il faut agir ! « Joindre plus, dépister plus et traiter plus suppose la collaboration de tous nos partenaires, notamment celle des professionnels de la santé de première et de deuxième lignes. Outre la prévention, le traitement s'avère un moyen efficace pour réduire la transmission de l'hépatite C et ses conséquences. Tout compte fait, toute la société n'en sera que mieux protégée ! », de conclure Dr Lessard.

Le rapport sur les ITSS peut être consulté à : www.santepub-mtl.qc.ca sous la section publication. Vous y trouverez aussi le portrait des ITSS dans chacun des 12 centres de santé et de services sociaux de Montréal.

Vous pouvez aussi suivre le directeur de santé publique à Montréal sur Facebook et Twitter.

Renseignements:

Source :	Équipe ITSS Direction de santé publique Agence de la santé et des services sociaux de Montréal
Renseignements :	Lise Chabot Chargée de fonction - affaires publiques et relations de presse 514 528-2400, poste 3056 514 741-4825, téléavertisseur