MONTRÉAL, le 27 avril 2022 /CNW/ - C'est avec intérêt que l'Association des radiologistes du Québec a pris connaissance des réponses du ministre de la Santé, Christian Dubé, alors qu'il échangeait avec le député de Nelligan, Monsef Derraji, à l'occasion de l'étude des crédits budgétaires qui s'est déroulée à l'Assemblée nationale aujourd'hui. Jusqu'à maintenant les radiologistes n'avaient pas pu obtenir de réponses de sa part à leurs mains tendues.
Au cours des derniers mois, les radiologistes ont été informés que la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) avait désormais une interprétation différente des règles qui prévalent depuis de nombreuses années. Plus encore, ils ont été estomaqués de constater qu'elles s'appliqueraient de manière rétroactive.
En effet, ce sont plus de 180 radiologistes du Québec exerçant leur profession dans des laboratoires d'imagerie médicale (LIM) qui se sont vu réclamer par la RAMQ des sommes importantes et rétroactives à 2017, pour un acte qui est effectué quotidiennement dans les LIM et qui est posé au Québec depuis plus de 50 ans.
Il est incontournable de rappeler que les sommes dont il est question ne constituent pas les honoraires des radiologistes eux-mêmes, mais qu'elles sont plutôt destinées au fonctionnement des LIM, en servant majoritairement à payer les appareils radiologiques, les fournitures médicales et la rémunération du personnel technique et administratif des cliniques d'imagerie médicale.
Il importe également de préciser qu'au cours des années, la facturation des radiologistes s'est avérée bien fondée et s'est effectuée en tout respect des libellés de l'entente et du manuel de facturation, en plus d'être conforme à l'usage. Plusieurs travaux en ont validé la conformité et ont confirmé que la tarification était adéquate par rapport à celle qui prévaut dans d'autres spécialités.
« Jusqu'à maintenant, le silence du ministre était particulièrement inquiétant. Aujourd'hui, nous avons pris bonne note de la volonté qu'il a exprimée de régler la situation afin que l'offre de services pour les patients ne soit pas compromise, ce que nous souhaitons tous. Ainsi, nous demandons que les négociations passent à la vitesse supérieure, et ce, afin de régler le passé et le futur en mettant en place une solution viable pour l'avenir qui permettra de maintenir l'accessibilité à ces services en LIM », a déclaré Dre Magalie Dubé, présidente.
L'infiltration intra-articulaire sous fluoroscopie consiste à injecter un agent anti-inflammatoire dans les articulations, les bourses ou les tendons afin de soulager la douleur et l'inflammation. L'arthrographie permet de voir l'articulation et de bien cibler l'aiguille au fur et à mesure qu'on procède à l'intervention.
Souvent connu sous le nom d'infiltrations de cortisone, cet acte est fréquemment réalisé par des radiologistes en clinique de radiologie. Il s'agit de procédures essentielles pour de nombreux patients québécois souffrant de douleurs articulaires. Ces patients de tous âges, mais souvent assez âgés nécessitent d'être soulagés dans des délais raisonnables afin de demeurer confortables et de maximiser le maintien de leur autonomie.
L'Association des radiologistes du Québec regroupe plus de 650 médecins spécialistes en radiologie diagnostique. Elle a pour mission de valoriser le statut professionnel de ses membres, de promouvoir leurs intérêts et de contribuer au développement de la radiologie diagnostique, tout en favorisant des soins et des services de qualité pour la population québécoise.
SOURCE Association des radiologistes du Québec
Source : Amélie E. Pelly, Directrice, relations publiques et communications, Association des radiologistes du Québec, Tél.: (514) 350-5129, Courriel : [email protected]
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