Information et média - Crédibilité et confiance sérieusement amochées
QUÉBEC, le 6 janv. /CNW Telbec/ - La majorité de la population (60 %) considère que "l'information et les nouvelles sont carrément devenues des produits de consommation" nous révèle la dernière enquête de l'IRB alors que seulement 3 % n'adhérent pas à cette idée (www.indicedebonheur.com).
Une proportion presque similaire de répondants (62 %) sont d'accord pour dire que "les médias et les journalistes sont trop souvent superficiels et biaisés parce qu'ils ne cherchent qu'à présenter le côté sensationnel de la nouvelle" alors que seulement 4% ne souscrivent pas à cette affirmation.
Cette perception de l'information démontre le glissement de la crédibilité et de la confiance envers les médias alors que l'étude nous apprend que le tiers des répondants (33 %) accordent encore une forte crédibilité aux nouvelles diffusées dans les médias et que 41 % d'entre eux se disent inquiets face à la concentration des médias et la convergence de l'information.
Il en résulte que sur 12 professions soumise pour savoir laquelle était la plus crédible et digne de confiance, les journalistes apparaissent au 9e rang avec seulement 4% des mentions, ne devançant que leurs collègues animateurs de radio et les conseillers financiers.
Des sources d'information qui évoluent --------------------------------------
L'enquête de l'IRB nous démontre également la progression fulgurante du web comme principale source d'information, 31 % des répondants mentionnant d'abord les différents sites de nouvelles comme première source d'information. Seuls les bulletins d'informations télévisés les devancent encore avec 39 % des mentions.
Le déclin des journaux est une fois de plus confirmé, seulement 12 % des répondants mentionnant ce média comme principale source d'information soit 1% de moins que pour les bulletins de nouvelles à la radio (13% des mentions).
Dans ce contexte, pas surprenant que la moitié des répondants (49 %) affirment que très bientôt, internet sera leur unique et principale source d'information.
D'ailleurs, avec une moyenne de 2 heures 38 minutes par jour passées sur le net, et ce, en dehors du travail, il ne peut en être autrement.
L'IRB convient que l'ensemble de ces chiffres sont quelque peu gonflés du fait que l'enquête a été réalisée via internet, mais pas au point de remettre en questions la tendance observée.
Un don à la Société Radio-Canada? ---------------------------------
Dans le but de sauvegarder et maintenir bien vivante cette société d'État, moins du quart des répondants (22%) seraient disposé à faire un don à la SRC alors que la très vaste majorité (73 %), ne seraient pas disposés à verser un cent.
De ces volontaires, 16% accepteraient de verser 25$ et 6 % 50 $ et plus. En procédant à certains calculs rapides et en considérant qu'il existe souvent un fossé entre l'intention et l'action, c'est une somme très hypothétique de 20 à 30 millions que la SRC récolterait en organisant une telle opération.
Il faut cependant noter que l'intention de contribuer au financement de la SRC influence positivement le niveau de bonheur.
Par ailleurs, les répondants à l'enquête de l'IRB sont plus nombreux à ne pas souhaiter l'élimination de la publicité à la SRC que ceux qui en souhaitent la disparition (33 % vs 27 %).
Couverture médiatique exagérée ------------------------------
L'IRB a voulu savoir l'événement qui avait subi la couverture médiatique la plus exagérée au cours des trois dernières années et, sans surprise, la grippe A (H1N1) arrive en tête (47 % des mentions) en raison, entre autres, de sa proximité dans le temps avec la tenue de l'enquête, mais il est surprenant de voir apparaître en 2e position les déboires de la vie de
L'affaire Julie Couillard/Maxime Bernier suit avec 12 % des mentions. Viennent ensuite, et dans l'ordre, la mort de Michaël
Bonheur et connaissance avec un petit c ---------------------------------------
Finalement, une meilleure connaissance de ce qui nous entoure contribue au bonheur, un écart de 12 points séparant l'IRB moyen des personnes qui se disent bien informées avec celui des personnes qui ne le sont pas.
Cette donnée confirme la connaissance comme l'un des 24 facteurs d'influence du bonheur (le 18e).
Pour tout savoir sur les résultats de cette enquête de l'IRB, consultez le site www.indicedebonheur.com (veuillez, dans la mesure du possible, mentionner la référence et le site internet dans vos reportages).
Cette enquête a été réalisée entre le 3 novembre et le 15 décembre 2009 auprès de 1 287 répondants, ce qui lui confère une marge d'erreur de 2,5 % 19 fois sur 20.
L'IRB (www.indicedebonheur.com) s'impose de plus en plus comme un véritable observatoire social qui explore et détermine les caractéristiques, attitudes, attributs et comportements qui favorisent l'amélioration du bonheur des collectivités et de ceux et celles qui la composent. L'IRB souhaite fournir à ses lecteurs, aux médias et aux décideurs une information toujours de grande qualité qui contribuera à faire du bonheur une variable qui compte et qui complétera les variables économiques et financières existantes.
Renseignements: et entrevues: Pierre Côté, (418) 524-7375, [email protected]; Source: Pierre Côté, IRB*; *L'IRB est une marque déposée appartenant à Côté communication conseil
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