Injonction contre le pipeline Énergie Est - Cohérence dans l'application des lois et constance dans les modes de traitement
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Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi (CPCDIT)02 mars, 2016, 10:49 ET
MONTRÉAL, le 2 mars 2016 /CNW Telbec/ - « C'est inimaginable, c'est aberrant et incompréhensible, » estime monsieur Guy Chevrette, porte-parole du Comité provincial de développement et de coordination de l'industrie du taxi (CPCDIT) à la suite à la décision du gouvernement de déposer une injonction contre le projet de pipeline Énergie Est pour forcer l'entreprise à respecter les lois et règlements du Québec. « Le projet d'oléoduc ne pourra pas se soustraire à nos lois et processus. Le gouvernement a permis ainsi au ministre de l'Environnement de mettre le pied sur le frein et de se faire respecter. Mais pourquoi deux poids, deux mesures, » demande monsieur Chevrette.
Depuis novembre 2014, une compagnie étrangère, Uber, est venue s'installer au Québec dans l'illégalité la plus totale. Elle fait fi des lois et des règlements. Le gouvernement a vu deux de ses ministres faire le même constat d'illégalité. Qui plus est, son représentant refuse d'obtempérer à la demande du ministre de cesser les opérations durant les travaux de la commission parlementaire sur le sujet. Ce fut une fin de non-recevoir. Il a refusé de fournir la liste de ses complices. Il continue de ne pas payer taxes et impôts. Il s'est pratiquement moqué des parlementaires en commission, l'argent prélevé par Uber au Québec transite vers les pays bas et les Bermudes.
« Pourquoi dans ce cas-ci le gouvernement n'agit-il pas depuis novembre 2014? » demande Guy Chevrette. Dans le cas qui nous préoccupe, ce n'est pas la peur de préjudices éventuels, les 20 000 chauffeurs et travailleurs du taxi (secrétaires, inspecteurs, téléphonistes) subissent de graves préjudices actuellement. « Pourquoi notre gouvernement ne pose-t-il de gestes de la même ampleur contre Uber, » a questionné le porte-parole du CPCDIT. « Faut-il nécessairement parler d'environnement pour faire bouger l'État? On peut parler de l'émission de gaz à effet de serre des milliers de voitures que l'illégalité pourrait amener sur les routes du Québec. »
« Le gouvernement doit immédiatement permettre au ministre Daoust qui a manifesté le désir de procéder très rapidement de le faire, en toute justice, en toute cohérence et en toute constance et équité envers les citoyens, » a conclut le porte-parole.
À propos du CPCDIT
Créé en 1995, à la demande des compagnies et des coopératives de taxi, le CPCDIT est un acteur de premier plan de l'industrie du taxi qui est consulté par les autorités gouvernementales. Des 8 200 détenteurs de permis de taxi au Québec, le CPCDIT en représente plus de 5 200. Nous sommes donc l'interlocuteur principal de l'industrie du taxi.
SOURCE Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi (CPCDIT)
Félix Tremblay, Pragmatique Communication, 418-559-2223, [email protected]
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