Inondations à Montréal - Un plan de rétention des eaux pluviales doit être mis en place

MONTRÉAL, le 30 mai 2012 /CNW Telbec/ - Marc-André Gadoury, conseiller du district d'Étienne-Desmarteau et leader adjoint de Projet Montréal, a réagi aujourd'hui aux événements météorologiques hors de l'ordinaire qui sont survenus hier. « Cela fait dix ans que les météorologues nous avertissent de l'augmentation de la fréquence de ce genre de précipitations soudaines et très abondantes. La Ville ne doit pas agir qu'au niveau du réseau souterrain. Elle doit rapidement mettre en place un ensemble de mesures concrètes pour la rétention des eaux pluviales en surface. Ce qui s'est passé hier est appelé à se répéter », a déclaré Marc-André Gadoury.

Les arrondissements contrôlés par Projet Montréal agissent

L'arrondissement du Plateau-Mont-Royal et celui de Rosemont-La Petite-Patrie prennent le problème des inondations très au sérieux. L'arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie a, entre autres, modifié son règlement d'urbanisme afin d'obliger tout nouveau développement immobilier à inclure 20% de verdissement dans leur projet. Des mesures obligeant la porosité de tout nouveau stationnement construit sur le territoire de l'arrondissement doit être fait d'une surface poreuse. Des investissements importants sont faits pour la mise en place de ruelles vertes. Quand au Plateau-Mont-Royal, des efforts considérables ont été faits pour l'agrandissement de carrés d'arbres, la construction de saillies verdies et le verdissement des ruelles. « En arrondissement, les élus de Projet Montréal prennent cet enjeu très au sérieux et nous agissons dans nos champs de compétence. Malheureusement, nous souhaiterions que la problématique de la rétention des eaux soit prise en compte par la ville-centre lorsqu'elle vient faire des travaux sur nos rues. Nous n'avons malheureusement pas leur collaboration à ce niveau pour repenser la configuration des celles-ci pour améliorer la rétention des eaux pluviales » a ajouté Marc-André Gadoury.

« Agir sur le réseau d'aqueduc souterrain est une chose. Et la solution de construire des bassins de rétention de grande capacité est un plaster qui coûte très cher. Des événements météorologiques comme hier nous montrent que la bétonisation massive de notre centre-ville, les nouveaux développements immobiliers mettent une pression additionnelle sur notre réseau d'égouts. On doit agir sur la rétention des eaux pluviales à la source, par du verdissement, des surfaces poreuses, la déminéralisation des trottoirs-boulevards, des micro-bassins de rétention d'eau », a conclu Marc-André Gadoury.

Catherine Maurice
Attachée de presse de la 2^e opposition
514 872-3153 ou 514 601-5542
[email protected]