Insalubrité: Montréal pointée du doigt par le RCLALQ

MONTRÉAL, le 20 oct. /CNW Telbec/ - Dans le cadre de sa tournée provinciale, le mercredi des horreurs : les villes baissent les bras, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) s'arrête ce mercredi dans le quartier Parc-Extension pour réclamer une application rigoureuse soutenue et persuasive du règlement sur la salubrité des logements à Montréal.

Contrairement à ce que soutiennent certainEs candidatEs à la mairie, non seulement les problèmes d'insalubrité ne sont pas réglés à Montréal mais en plus l'application du code du logement laisse souvent à désirer. "Les procédures pour porter plainte varient d'un arrondissement à l'autre et trop souvent au gré des inspecteurs; de plus, les locataires doivent attendre jusqu'à trois mois avant qu'un inspecteur se déplace pour visiter leur logement insalubre" a précisé France Emond , porte-parole du RCLALQ. L'organisme demande aux candidatEs dans le cadre de la campagne électorale de s'engager à uniformiser les procédures et à réduire les délais d'intervention pour les locataires.

Des horreurs dans Parc-Extension, ce n'est pas seulement le mercredi qu'on en voit a ironisé Mme Emond : "L'électricité qui est coupée à maintes reprises, les punaises qui envahissent les immeubles; la moisissure qui ronge les murs. Et pour comble, ce laisser-aller des propriétaires qui peuvent toujours vendre leur immeuble laissant les locataires livrés à eux-mêmes... voilà pourquoi Parc-Extension a besoin de candidatEs qui ne baisseront pas les bras" de conclure la porte-parole du RCLALQ.

    
    Date : mercredi le 21 octobre 2009 à 11h00

    Lieu : Complexe William-Hingston, 419, rue St-Roch, bureau 30 au
           deuxième étage.
    

Renseignements: France Emond, [phone], [phone] (cell.)