Instauration de frais au cégep : le CNJPQ dit "non"!
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Comité national des jeunes du Parti Québécois (CNJPQ)27 sept, 2009, 17:18 ET
DRUMMONDVILLE, QC, le 27 sept. /CNW Telbec/ - Le comité national des jeunes du Parti Québécois (CNJPQ) tient, une fois encore, à dénoncer les mesures votées par le Parti libéral, rassemblé cette fin de semaine à Drummondville. L'instauration de nouveaux frais de scolarité ajoutés au dégel et au taux de chômage catastrophique des étudiants (20 %) aura des effets notables sur l'accessibilité aux études. "Les libéraux semblent avoir pris l'habitude de faire peser tant leurs fautes que leur idéologie sur le dos des étudiants", a dénoncé Alexandre Thériault-Marois, président des jeunes du Parti Québécois.
"Si les délégués libéraux étaient sortis de leur tour d'ivoire pour aller au cégep de Drummondville ou dans d'autres institutions collégiales du Québec, ils auraient vu des jeunes qui peinent à continuer leurs études et qui sont néanmoins des actifs majeurs pour notre société", a affirmé à son tour Julien Verville, porte-parole des jeunes péquistes du Centre-du-Québec.
Le CNJPQ tient à rappeler que le réseau postsecondaire est gravement sous-financé, et ce, depuis des années. Pourtant, les libéraux s'obstinent à mettre tous les problèmes sur la faute des "clients" qui ne paient pas leur juste dû pour leur "consommation" de savoir. En récession, avec son cortège de mises à pied, de réorientations professionnelles et de rareté de l'emploi-étudiant, c'est le pire moment possible pour attaquer l'accessibilité que la société québécoise a donnée à son système d'éducation. "Ce ne sont ni les frais étudiants ni le principe d'utilisateur-payeur qui règlera la situation", s'est révolté le président du CNJPQ.
Les jeunes péquistes défendent de leur coté la remise en place temporaire du gel des frais de scolarité jusqu'à ce que des états généraux sur l'éducation puissent être tenus, dans la plus grande tradition québécoise. "Les libéraux tentent de régler les problèmes à la pièce, sans voir le problème central. L'approche qu'il nous faut adopter pour régler les problèmes du réseau ne doit plus être une approche où l'on gère les problèmes indépendamment les uns des autres. Un sommet pourrait remédier à cette situation et serait une façon démocrate et transparente de développer la vision qu'il faudra donner à notre éducation nationale", a conclu le président du CNJPQ.
Renseignements: Gabrielle Lemieux, vice-présidente aux communications du CNJPQ, (514) 808-6071; Source: Comité national des jeunes du Parti Québécois
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