Institutions démocratiques municipales : le gouvernement doit exiger plus de transparence
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Bureau de la députée de Marie-Victorin - Catherine Fournier30 sept, 2020, 13:29 ET
QUÉBEC, le 30 sept. 2020 /CNW Telbec/ - Alors qu'une quarantaine d'élus municipaux demandaient la semaine dernière au gouvernement Legault de mettre fin à la culture des huis clos dans les municipalités, la CAQ a rejeté une motion présentée par la députée indépendante de Marie-Victorin, Catherine Fournier, exhortant la mise en œuvre de la recommandation 51 de la Commission Charbonneau avec l'adoption de dispositions limitant les exceptions au caractère public des délibérations des élus municipaux du Québec et ce, avant les prochaines élections municipales.
« À l'heure où la question de la confiance en nos institutions démocratiques est si névralgique, il est inconcevable que certaines municipalités québécoises continuent de tenir des délibérations à huis clos, non seulement à l'abri des yeux et des oreilles de la population et des médias, mais également de certains autres élus. Cette pratique avait été vertement dénoncée dans le cadre de la Commission Charbonneau, comme elle constitue un terreau fertile à la collusion, à la corruption et à l'intimidation. Qui plus est, il en va de la qualité de l'information locale et régionale, comme le relatait un avis de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec », a précisé Catherine Fournier.
« Il est inacceptable que le gouvernement rejette du revers de la main la demande des élus municipaux qui demandent plus de transparence dans leurs villes et villages, a dénoncé la députée de Marie-Victorin. La CAQ prétend que la recommandation 51 de la Commission Charbonneau est déjà appliquée comme il est possible de porter plainte auprès du CIME et de la CMQ lorsque des situations problématiques surviennent, mais ce faisant, le gouvernement détourne la recommandation de son sens. Il faut agir en amont : le recours aux enquêtes apostériori des événements n'est pas la solution. Les Québécoises et les Québécois ont droit à de véritables débats publics dans leurs institutions démocratiques locales. La participation citoyenne est essentielle à une vie démocratique municipale saine. La transparence est également nécessaire pour permettre aux citoyennes et aux citoyens de comprendre les choix de leurs représentants politiques. On ne peut pas laisser reposer cela sur un processus compliqué de plaintes et d'enquêtes, c'est un mauvais message à envoyer à la population », a conclu Catherine Fournier.
SOURCE Bureau de la députée de Marie-Victorin - Catherine Fournier
SOURCE : Louis-Philip Prévost, conseiller politique, Bureau de la députée de Marie-Victorin, 514 224-2530
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