Interpellation transpartisane - Le Parti Québécois, la Coalition Avenir Québec et Québec solidaire unissent leurs voix pour réclamer que l'éducation redevienne une priorité au Québec
QUÉBEC, le 20 nov. 2015 /CNW Telbec/ - Les trois partis d'opposition à l'Assemblée nationale - le Parti Québécois (PQ), la Coalition Avenir Québec (CAQ) et Québec solidaire (QS) - unissent leurs voix à celles de centaines de parents de partout au Québec afin de demander au ministre de l'Éducation de cesser ses coupes dans les services aux élèves et de réinvestir en éducation.
De manière exceptionnelle, les députés Françoise David (QS), Jean-François Roberge (CAQ) et Alexandre Cloutier (PQ) ont fait cause commune à l'Assemblée nationale, aujourd'hui, en questionnant pendant deux heures le ministre de l'Éducation, François Blais, lors d'une séance d'interpellation transpartisane. Pour l'occasion, des centaines de parents, de citoyens et d'acteurs du milieu de l'éducation se sont réunis devant l'Assemblée nationale pour manifester contre les coupes répétées du gouvernement libéral dans les écoles publiques du Québec.
« Le premier ministre du Québec s'était engagé à faire de l'éducation une priorité. Or, on ne compte plus les coupes dont l'impact se fait sentir dans les écoles partout au Québec. Aujourd'hui, tous les partis d'opposition et des citoyens de tous les horizons ont uni leurs voix pour demander au gouvernement libéral de respecter son engagement. Le ministre de l'Éducation doit entendre cet appel et rectifier le tir », a déclaré le porte‑parole de l'opposition officielle en matière d'éducation, de recherche et de persévérance scolaire, Alexandre Cloutier.
« C'est parce que nous n'en pouvons plus de voir le ministre de l'Éducation rester impassible devant les coupures budgétaires dans le système d'éducation que nous avons décidé, aujourd'hui, d'ajouter notre voix à celles de nos collègues du Parti Québécois et de Québec solidaire pour interpeller François Blais. Les jeunes du Québec n'ont pas besoin d'une marionnette prête à faire toutes les cabrioles que le premier ministre et le président du Conseil du trésor lui demandent de faire. Ils ont besoin d'un vrai ministre de l'Éducation, capable de défendre réellement les services aux élèves. Le ministre doit sortir de sa tour d'ivoire et écouter les témoignages des parents dans l'ensemble du Québec. Il a le devoir de venir en aide aux élèves qui souffrent de ses coupures de services », a mentionné Jean-François Roberge.
« Pour sauver notre système d'éducation réellement fragilisé par les coupes libérales, les trois partis d'opposition ont choisi d'unir leurs voix dans un moment quasi historique. Le président du Conseil du trésor a décidé d'équilibrer ses colonnes de chiffres sur le dos de l'éducation et François Blais est incapable de défendre son ministère. Pire, il regarde ailleurs pendant que les écoles publiques débordent et que les services aux élèves passent à la trappe. Il est incapable de reconnaître que les coupes aggraveront le décrochage scolaire dans les milieux défavorisés. Il refuse même de rencontrer les élèves, les professeurs et les directions d'école. Aujourd'hui, nous amenons l'école à lui. Le ministre Blais sera obligé d'affronter le regard des parents qui craignent pour l'avenir de leurs enfants. Monsieur Blais, prenez vos responsabilités; l'avenir, c'est maintenant! », a pour sa part indiqué Françoise David.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743; Émilie Toussaint, Attachée de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418 446-1383; Stéphanie Guévremont, Attachée de presse, Aile parlementaire de Québec solidaire, 418 473-2579
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