Intersection Parc/Jean-Talon : une sécurisation qui se fait attendre depuis six ans
Nouvelles fournies par
Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal31 mars, 2016, 14:55 ET
MONTRÉAL, le 31 mars 2016 /CNW Telbec/ - Comme le rappelait ce matin le journal 24 heures, de nombreux résidents de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension attendent impatiemment la sécurisation de l'intersection de l'avenue du Parc et de la rue Jean-Talon. Ces derniers demandent à Anie Samson, mairesse de l'arrondissement et élue de l'administration Coderre, d'agir rapidement, avant qu'un autre accident ne se produise. Or, Alex Norris rappelle que le dossier traîne depuis 2010. « Il y a six ans, la santé publique sonnait l'alarme sur l'urgence de sécuriser ce secteur. Depuis, rien n'a été fait. L'inaction de la mairesse Samson dans ce dossier est absolument incompréhensible et inacceptable », dénonce le conseiller de Projet Montréal.
En novembre 2010, le directeur général du Centre de santé et de services sociaux de la Montagne a interpellé Anie Samon pour demander une sécurisation du secteur autour de la gare Jean-Talon, comprenant l'intersection de l'avenue du Parc et de la rue Jean-Talon Ouest. Dans sa lettre, ce dernier rappelait qu'entre janvier 1999 et juillet 2008, 112 personnes avaient été blessées dans un rayon de 250 mètres de cette intersection, qui était parmi celles comptant le plus grand nombre de blessés. L'intersection est effectivement très achalandée et située dans un endroit névralgique, à quelques pas de la station de métro Parc, à proximité d'une résidence pour personnes âgées et d'un CLSC. « Plusieurs centaines de piétons empruntent cette intersection chaque jour et ils n'ont que 22 secondes pour traverser cinq voies de circulation. Le constat est clair, alors qu'attend-on pour régler le problème? En n'agissant pas, l'administration Coderre met la vie de centaines de piétons en danger chaque jour », déplore Alex Norris.
Sylvain Ouellet, conseiller de François-Perrault, considère que la Ville ne prend pas assez au sérieux l'enjeu de la sécurisation des intersections situées sur les artères à Montréal. « Non seulement la Ville n'atteint pas ses objectifs, mais elle se limite à la mise aux normes des feux et à du marquage alors que dans de nombreux cas, un réaménagement s'impose », explique Sylvain Ouellet. Ce dernier donne à titre d'exemple l'intersection des rues Clark et De Castelnau dans le même arrondissement. Malgré trois rapports de l'Office de consultation publique de Montréal et une pétition qu'il a lui-même lancée et qui a été signée par 400 personnes, encore aujourd'hui aucune mesure n'a été mise en place par l'administration d'Anie Samson pour sécuriser l'intersection, ne serait-ce que temporairement.
SOURCE Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal
Marie-Eve Gagnon, Attachée de presse, Cabinet de l'opposition officielle, 514 872-0247 / 514 516-3120, [email protected]
Partager cet article