Intervention policière à l'UQAM - Réaction de Manon Massé, députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques
MONTRÉAL, le 8 avril 2015 /CNW Telbec/ - « La haute direction de l'UQAM a brûlé tous ses feux rouges. Au lieu de dialoguer avec la communauté universitaire, comme le veut la tradition de cette université, elle a recours à la force.
Aujourd'hui, la confrontation des manifestations pénètre à l'intérieur des murs de l'UQAM. Personne ne veut revivre les événements de l'Université de Montréal à la fin du printemps érable de 2012. L'intervention du SPVM et l'arrestation de 21 personnes représentent un grave bris de confiance envers la direction.
Un dénouement bien plus propice à la reprise des activités de l'université est pourtant à portée de main. Depuis deux semaines, étudiant.e.s et professeur.e.s demandent que les procédures d'expulsion présentement intentées contre neuf étudiants soient reconnues comme invalides et retirées immédiatement. Il est encore temps pour l'UQAM de s'assoir et de discuter avec la communauté universitaire pour trouver une solution constructive au conflit.
Le ministre Blais a pelleté le problème de la grève étudiante dans la cour des administrations universitaires. Il doit se poser de sérieuses questions sur le bien-fondé de ses directives. Le gouvernement a alimenté la confrontation en jetant de l'huile sur le feu. »
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Jérémie Bédard-Wien, 514-208-0454 ou [email protected]
Partager cet article