Intimidation à l'Assemblée nationale - Manon Massé se réjouit de la décision du Président
QUÉBEC, le 13 juin 2014 /CNW Telbec/ - La députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, se réjouit de voir le Président de l'Assemblée nationale, Jacques Chagnon, considérer les paroles et actes du député de Jean-Lesage comme de l'intimidation et lancer un message clair à la députation.
« Je lutte contre l'intimidation depuis 30 ans, je sais reconnaître de l'intimidation quand j'en vois et surtout quand j'en vis. Le Président a prouvé officiellement que tout geste d'intimidation est inacceptable dans le cadre du travail parlementaire qui se veut démocratique et libre de toute pression morale et physique. Malheureusement, je n'ai pu accepter la lettre d'excuses du député de Jean-Lesage, car elles manquaient de sincérité et étaient davantage une justification de ses gestes et paroles. »
Rappelons que le 10 juin dernier, vers 19 h 45, le député de Jean-Lesage a interpellé Mme Massé à son pupitre alors que le Salon bleu comptait très peu de député-es. « J'étais isolée lorsque le député de Jean-Lesage s'est penché sur moi et m'a tenu fermement le bras. À voix basse, refusant quatre fois de me vouvoyer, il m'a dit être mécontent de mes déclarations dans le journal sur la poussière de nickel dans Limoilou et sur un ton menaçant m'a conseillé de « m'occuper de mes affaires », qu'il « était au service de ses concitoyens » et qu'il « connaissait très bien son monde ». Je lui ai répondu que ce sont des citoyens de son comté qui m'ont demandé d'intervenir dans le dossier. Il m'a alors demandé sur un ton très méprisant: « tu connais du monde de mon comté toi? Viens pas jouer dans mes plates-bandes ». Avant de partir, il m'a rappelé que je n'avais rien à lui apprendre puisqu'il était élu au Parlement depuis 2008 », explique Mme Massé qui est demeurée assise, abasourdie par la situation.
Mme Massé remercie les Québécoises et les Québécois pour les nombreux appuis reçus et demande à ce que le député de Jean-Lesage ne soit pas importuné davantage. « On ne fera pas le procès de mon collègue, mais il est de notre devoir de parlementaires de nommer et rectifier ces situations dans l'objectif de voir disparaître un jour ces comportements. Je tenais à ce que tout le monde sache qu'il y a des moyens de lutter contre l'intimidation. »
SOURCE : Aile parlementaire de Québec solidaire
Stéphanie Guévremont
Attachée de presse | Aile parlementaire de Québec solidaire
[email protected] (418) 473-2579
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