Investir plus, investir mieux - Redémarrer la réfection ordonnée des rues
MONTRÉAL, le 30 sept. /CNW Telbec/ - La chef de Vision Montréal et candidate à la mairie, Louise Harel, a fait connaître aujourd'hui les premiers engagements de son parti. Ces engagements portent sur la voirie et les infrastructures routières et visent à mettre un terme à la détérioration continue des rues de Montréal et à redémarrer leur réfection de façon ordonnée.
"Les Montréalaises et Montréalais sont exaspérés par l'état déplorable des rues, une situation qui atteint son apogée cet automne. Un sondage révélait récemment que pas moins de 85 % d'entre eux sont insatisfaits de l'état des rues. Quel que soit leur âge ou leur origine, il s'agit de la principale préoccupation des citoyens montréalais". Selon Louise Harel, "on ne peut s'attaquer aux autres missions et au rôle de la Ville si nous ne sommes pas capables d'assurer un niveau minimum de qualité aux infrastructures routières."
Malgré les investissements importants effectués à Montréal au cours des dernières années en matière de réfection de rues, il faut constater que ces derniers ont été insuffisants et, surtout, mal planifiés. C'est pourquoi la candidate à la mairie de Vision Montréal s'engage aujourd'hui à investir davantage dans la réfection des rues de Montréal, mais surtout à investir mieux.
Investir plus, parce que, déjà en 2005, dans les documents de diagnostic en vue de l'élaboration du Plan de transport, l'administration sortante faisait elle-même le constat que la simple stabilisation de l'état du réseau routier nécessitait l'injection de 278 millions de dollars annuellement sur une période de 10 ans. "Alors, même si l'administration sortante se vante d'avoir investi une moyenne de 150 millions de dollars par année au cours de son mandat, ces investissements sont nettement insuffisants pour que Montréal puisse, un jour, retrouver une situation acceptable", a précisé le chef de l'Opposition officielle, Benoit Labonté.
Investir mieux, parce que les manquements et l'improvisation de l'administration montréalaise concernant la coordination des travaux de réfection et leurs coûts sont alarmants. Rappelons simplement les cafouillages autour de la réfection du boulevard Saint-Laurent et le peu de cohérence dans les différents chantiers pour s'en convaincre. De plus, une ville qui investit une centaine de millions et plus par année dans ses infrastructures routières doit mettre en place des mesures spécifiques afin de s'assurer du contrôle des travaux, de leur qualité et de leurs coûts. De tels mécanismes n'existent pas à Montréal. On sait que l'administration sortante a été particulièrement négligente à assurer la transparence et la conformité des mécanismes d'appel d'offre et à insuffler une culture d'éthique.
Les mesures annoncées pour redémarrer la réfection ordonnée de la voirie montréalaise et de ses infrastructures sont les suivantes :
Investissements - Investir, au terme du mandat, un montant additionnel annuel de 100 millions de dollars dans les rues locales et artérielles de Montréal pour totaliser 250 millions de dollars annuellement, soit une augmentation de 66 % des investissements actuels. Éthique et transparence - Informatiser les appels d'offre, les appels de propositions, de qualification et les soumissions retenues. - Imposer aux soumissionnaires un code d'éthique contraignant et sanctionner les manquements, sanctions pouvant aller jusqu'à l'impossibilité de faire des affaires avec la Ville. - Renforcer les services de vérification interne de la Ville et le bureau du vérificateur général. Coordination des travaux - Créer, au sein de la Ville de Montréal, un bureau de coordination des travaux, tel qu'il avait été proposé par l'Opposition officielle en mai 2008 et refusé par l'Administration Tremblay, afin de mieux coordonner les chantiers et faire respecter les échéanciers par les entrepreneurs et les différents intervenants. - Informer de façon systématique par un babillard informatique à cet effet, les Montréalais des travaux à venir et de leur état d'avancement. Inspection - Créer une équipe d'inspecteurs dédiés exclusivement à la surveillance des travaux et au respect des normes de qualité et des échéanciers sur les différents chantiers. Amendes et sanctions - Augmenter significativement les amendes et pénalités aux entrepreneurs et autres intervenants (comme les compagnies de services publics) pour le non respect des échéanciers et de l'ordre des travaux. Expertise interne - Développer à nouveau l'expertise interne de la Ville de Montréal en matière de travaux, de planification et des devis à la réalisation, en faisant faire certains travaux par les services de la Ville afin de toujours avoir un comparatif sur les coûts des travaux.
Renseignements: Marie-Hélène d'Entremont, Vision Montréal, (514) 861-4455, Mobile: (514) 792-2334
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