Investissement dans Bombardier - Il est encore temps de renégocier l'entente, selon François Legault
QUÉBEC, le 4 nov. 2015 /CNW Telbec/ - Les informations circulant à l'effet que le ministre de l'Économie aurait piloté seul, sans Investissement Québec, le partenariat entre le gouvernement et l'entreprise Bombardier sont inquiétantes, a indiqué le chef de la Coalition Avenir Québec et député de L'Assomption, François Legault. Lors de la période des questions à l'Assemblée nationale, mercredi, M. Legault a tenté de savoir qui a aidé Jacques Daoust à négocier cette entente. Surtout, il a demandé au ministre de l'Économie de retourner immédiatement à la table des négociations, étant donné qu'il a admis en chambre que l'étape de la vérification diligente n'était pas encore terminée.
« On apprend ce matin que les experts d'Investissement Québec n'ont même pas été consultés dans cet investissement d'un milliard de dollars américains dans une société en commandite qui gèrera le programme de la Série C de Bombardier. On comprend maintenant pourquoi cette entente a été mal négociée : Investissement Québec n'a pas eu son mot à dire! Pour signer une bonne entente pour les Québécois, le ministre de l'Économie aurait dû consulter les experts d'Investissement Québec. Pourquoi ne l'a-t-il pas fait? Peut-il nous dire qui l'a aidé à négocier cette entente? » a questionné François Legault, au Salon bleu.
Le chef du deuxième groupe d'opposition a invité le ministre Daoust à retourner à la table de négociation dans les plus brefs délais afin d'obtenir de meilleures garanties pour le Québec.
« Habituellement lors d'une négociation si importante, il y a un délai entre la signature de l'entente et le "closing" (la fermeture) de la transaction. Je suppose que l'entente est sujette à une vérification diligente. Il faut que le ministre nous dise rapidement s'il est possible de retourner à la table de négociation pour obtenir de meilleures garanties pour le Québec. Est-ce que le ministre de l'Économie peut nous dire s'il est trop tard pour renégocier l'entente ? Est-ce que l'entente est fermée ou "closée", comme on dit en affaires? » a insisté François Legault, exigeant plus de transparence de sa part compte tenu de l'ampleur de l'investissement en jeu.
En chambre, le ministre Daoust a été contraint par la question du chef caquiste d'admettre que l'étape de la vérification diligente n'était pas terminée et donc que l'entente n'était pas fermée. Le chef de la CAQ a donc exigé que le ministre de l'Économie renégocie l'entente en s'assurant préalablement de savoir qui d'autres s'engagera à injecter des fonds, mais surtout en demandant des garanties sur toutes les divisions de Bombardier.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Source : Guillaume Simard-Leduc, Attaché de presse, Chef de la Coalition Avenir Québec, 581-888-3946, [email protected]
Partager cet article