Investissement majeur de 13,8 millions $ pour le don d'organes et la transplantation - Création d'un réseau pancanadien de recherche unique au monde
MONTRÉAL, le 22 avril 2013 /CNW Telbec/ - La Dre Marie Josée Hébert du Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CRCHUM) codirigera, en collaboration avec la Dre Lori West de l'Université d'Alberta, un réseau pancanadien de 105 chercheurs. Les deux médecins viennent d'obtenir une subvention de 13,8 millions $ pour mettre sur pied un programme de recherche visant à augmenter de façon significative le nombre, la qualité et la durée de vie des organes et des cellules souches transplantés.
Intitulé Programme national de recherche en transplantation du Canada (PNRTC), ce regroupement d'expertises unique au monde permettra d'accélérer non seulement l'innovation en recherche mais aussi les retombées pour les patients. Le volet québécois du PNRTC s'appuie sur la participation d'une quarantaine de chercheurs de plusieurs universités et d'établissements de santé, ainsi que d'organismes sur le terrain, dont Transplant Québec et la Fondation canadienne du rein.
Au cours des dernières décennies, la transplantation s'est établie comme une solution dans le traitement de plusieurs maladies graves. Malgré ce succès, cette procédure fait face à des obstacles de taille qui limitent son potentiel de développement. Parmi ceux-ci, on note l'insuffisance de donneurs d'organes de même que des facteurs physiologiques et psychologiques ayant un impact négatif sur la fonction des organes et des cellules transplantés et pouvant ultimement affecter la survie des patients.
Le PNRTC entend apporter plusieurs réponses innovantes et concrètes afin de surmonter ces obstacles. Ainsi, le PNRTC réunit des équipes de chercheurs fondamentaux et cliniques, des éthiciens et des utilisateurs autour de six pôles d'excellence : 1) la protection et la réparation d'organes; 2) les dons d'organes et de cellules; 3) les biomarqueurs et effecteurs de rejet et de maladie du greffon contre l'hôte; 4) la tolérance immunitaire à la transplantation; 5) la prévention et le contrôle des complications virales; et 6) la personnalisation des approches thérapeutiques, notamment à la réalité des enfants. Ces six pôles seront appuyés par trois plateformes : éthique, recherche clinique et formation.
« Ce regroupement de chercheurs nous permettra d'accélérer significativement les applications cliniques de la recherche au bénéfice des patients en attente d'une greffe ou ayant reçu une transplantation et dont l'adaptation post-transplantation est parfois précaire », explique la Dre Marie-Josée Hébert. « Ainsi, nous pourrons mettre au point et valider l'efficacité de nouveaux biomarqueurs et de nouvelles approches thérapeutiques dans plusieurs types de transplantation. Sans une telle structure, une validation globale pourrait s'échelonner sur des décennies ».
Ce nouveau programme assure des retombées en appui à la recherche et à l'innovation évaluées à plusieurs millions de dollars au Québec pour les cinq prochaines années et au développement de projets au sein des universités de Montréal, McGill et Laval.
La structure du PNRTC et l'engagement de plusieurs partenaires, notamment le Fonds de recherche du Québec - Santé, la Fondation canadienne du foie, la Fondation canadienne du rein, la Société canadienne de transplantation et Transplant Québec, assureront que les découvertes des équipes liées à chacun des projets puissent alimenter les travaux des autres équipes membres du programme tout en créant un pont entre la recherche et les réalités cliniques.
« En mettant en commun des expertises et des ressources tant dans le domaine de la transplantation que du don d'organes et de cellules et en travaillant étroitement avec les milieux cliniques et les organisations sur le terrain, le PNRTC aura un effet transformateur pour la recherche en permettant le transfert rapide des découvertes et des innovations au bénéfice des patients, de leurs proches et de toute la société », soutient M. Louis Beaulieu, directeur général de Transplant Québec.
« C'est avec fierté et espoir que nous investissons dans une activité de recherche dont le but est d'améliorer la qualité de vie des personnes touchées par l'insuffisance rénale terminale ou par un autre problème de santé mettant leur vie en jeu. La collaboration entre chercheurs dans les domaines de la transplantation et du don d'organes témoigne de l'importance de trouver des solutions efficaces, rapides et d'envergure pour alléger le fardeau des Canadiens qui vivent les défis d'une greffe ou qui ont besoin d'un don d'organes », souligne M. Paul Shay, directeur général national de La Fondation canadienne du rein.
« Le Fonds de recherche du Québec - Santé (FRQS) est très heureux de contribuer au soutien des chercheurs québécois dans ce réseau pancanadien unique. L'expertise de l'équipe de la Dre Hébert et de ses collaborateurs contribuera sans nul doute à l'avancement des connaissances et à leur application thérapeutique auprès des patients en attente d'un don d'organe ou ayant reçu une transplantation », se réjouit le Dr Renaldo Battista, directeur scientifique du FRQS.
Le Programme de recherche national de transplantation du Canada est financé par les Instituts de recherche en santé du Canada, le Fonds de recherche du Québec - Santé, Transplant-Québec, la Société canadienne du sang, la Fondation canadienne du foie, La Fondation canadienne du rein, Fibrose kystique Canada et Genome British Columbia.
À propos de la Dre Hébert
La Dre Marie-Josée Hébert est chercheuse dans l'axe Infection, immunité et inflammation du CRCHUM et néphrologue-transplanteure au CHUM. Elle est également professeure titulaire à la Faculté de médecine, directrice du Programme de transplantation d'organes et titulaire de la Chaire Shire en néphrologie et en transplantation et régénération rénales de l'Université de Montréal. Ses activités de recherche sont financées par la Fondation canadienne du rein, la Fondation canadienne pour l'innovation, le Fonds de recherche du Québec - Santé, et les Instituts de recherche en santé du Canada.
À propos du CRCHUM
Le Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CRCHUM) améliore la santé chez l'adulte par un continuum de recherche universitaire de haut niveau qui, en améliorant la compréhension des mécanismes étiologiques et pathogéniques, favorise le développement, l'implantation et l'évaluation de nouvelles stratégies préventives, diagnostiques et thérapeutiques. Le CRCHUM offre un environnement de formation assurant une relève engagée dans une recherche d'excellence.www.crchum.qc.ca
Le CHUM, partenaire de santé et de mieux-être
Le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) est l'un des plus grands centres hospitaliers universitaires en Amérique du Nord. Reconnu pour l'excellence de ses soins et l'expertise de ses spécialistes, il accueille chaque année plus d'un demi-million de patients provenant de la grande région montréalaise, mais aussi d'ailleurs au Québec. L'application d'approches de soins novatrices, la recherche de nouvelles connaissances, la promotion de la santé, de même que la transmission du savoir sont au cœur de sa mission. chumontreal.qc.ca
SOURCE : CENTRE HOSPITALIER DE L'UNIVERSITE DE MONTREAL
Source :
Direction des communications
Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM)
Renseignements :
Sylvie Robitaille
Conseillère en communication
Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM)
Téléphone : 514 890-8000, poste 15262
Téléavertisseur : 514 860-7110
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