Invitation aux médias - Lock-out illégal à la Ville de Québec ?
La Commission des relations du travail entend la cause vendredi matin
QUÉBEC, le 19 avril 2012 /CNW Telbec/ - Les mises à pied que la Ville de Québec a signifiées mardi à 162 de ses employés cols bleus constituent-elles un lock-out illégal? C'est la question à laquelle devra répondre la Commission des relations du travail du Québec (CRT). Nous invitons les représentants des médias à suivre le déroulement de cette audience publique.
DATE : | Vendredi 20 avril 2012 |
LIEU : | Commission des relations du travail |
900, bd René-Lévesque Est | |
5e étage, salle 587 | |
Québec, G1R 6C9 |
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HEURE : | 9h30 (début de l'audience publique) |
Rappel des faits
Les cols bleus sont au nombre d'environ 1350 et n'ont pas exercé de droit de grève depuis plus de 25 ans. Ils sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2010. Les négociations entre les cols bleus et la Ville de Québec durent depuis plus d'un an. Treize séances de négociation ont eu lieu entre les parties depuis février 2011, dont quatre en présence d'une médiatrice nommée par la ministre du Travail. Les pourparlers entre les parties se sont rompus abruptement le jeudi 12 avril quand les cols bleus ont découvert une note interne du directeur général de la Ville préfigurant des compressions à grande échelle. Tout en reconnaissant l'existence de ce document, le maire Labeaume en a minimisé l'importance disant qu'il ne s'agissait que du travail « d'un fonctionnaire », rien de plus qu'un « document de travail ». Quoi qu'il en soit, le 17 avril, la Ville a tout de même procédé à la mise à pied de 162 employés auxiliaires. En soirée, cette même journée, plus de 950 employés cols bleus ont participé au vote secret et accordé à leur direction syndicale le mandat de déclencher la grève au moment jugé opportun.
Le syndicat n'a établi aucun calendrier pour l'exercice de ce mandat de grève. Rappelons que dans les municipalités, le droit de grève est encadré par la Loi sur les services essentiels. Un avis de sept jours juridiques doit être donné par le syndicat avant le déclenchement d'une grève.
Comptant plus de 111 000 membres au Québec, le SCFP représente environ 70 % de l'ensemble des employés municipaux au Québec, soit 29 400 membres
SOURCE : SYNDICAT CANADIEN DE LA FONCTION PUBLIQUE (FTQ)
Renseignements : Robert Bellerose, Information SCFP, cell. 514 247-9266
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