Invitation pour les médias - Les professionnels de la santé et les patients se mobilisent contre les coupes dans les soins de santé aux réfugiés

Des centaines de pétitions à envoyer au ministre de l'Immigration Jason Kenney

MONTRÉAL, le 29 juin 2012 /CNW Telbec/ - Des médecins, des infirmières, des professionnels paramédicaux et des patients de L'Hôpital de Montréal pour enfants ont lancé une campagne d'envoi de lettres afin d'exprimer leur opposition aux coupes prévues par le gouvernement fédéral dans le Programme fédéral de santé intérimaire. Ils ont recueilli plus de 800 signatures.

Ils uniront leurs efforts en regroupant et en postant leurs lettres au ministre de l'Immigration Jason Kenny.

QUAND :	Vendredi le 29 juin  2012 à 11 h 00
OÙ :	L'Hôpital de Montréal pour enfants 2300, rue Tupper (coin Atwater) Entrée principale

À cause des coupes prévues au Programme fédéral de santé intérimaire, de nombreux réfugiés canadiens n'auront plus accès aux services de santé primaires et aux médicaments dont ils ont besoin pour se soigner. Ainsi, les réfugiés verront leurs soins de santé couverts uniquement s'ils sont jugés urgents ou indispensables, ou si leur état de santé présente une menace pour la santé ou la sécurité publique.

« Nous sommes heureux que le gouvernement du Québec soit intervenu et propose de couvrir temporairement le coût des traitements pour cette population de patients des plus vulnérables, mais nous continuons à demander au gouvernement fédéral de revenir sur sa décision. En tant que société, nous n'avons pas le droit d'abandonner ces patients; un enfant malade est un enfant malade, qu'il soit résident canadien ou réfugié », martèle la D^re Micheline Ste-Marie, directrice des services professionnels à L'Hôpital de Montréal pour enfants. « Les coupes à ce programme sont inconcevables. Les réfugiés qui arrivent au Canada ont fui la guerre, la persécution, les menaces contre leur vie. Souvent, ils arrivent au pays avec peu ou pas de ressources. Comment pouvons-nous attendre d'eux qu'ils paient pour des médicaments, des vaccination, ou une visite chez le médecin? »

« Nous nous exprimons haut et fort », ajoute la D^re Louise Auger, pédiatre. « En très peu de temps, nous avons recueilli des centaines de signatures. Les personnes à qui nous avons parlé étaient absolument bouleversées par les plans de réduction du Programme fédéral de santé intérimaire. Nous resterons unis en postant nos pétitions. »

Lisa Dutton
Chef, Relations publiques et communications
L'Hôpital de Montréal pour enfants
514-412-4307