Jacques Duchesneau : allégations de financement illégal - François Legault doit prendre ses responsabilités
MONTRÉAL, le 22 août 2012 /CNW Telbec/ - Un reportage diffusé hier en fin de journée sur Radio-Canada présente des allégations sérieuses concernant le financement de Jacques Duchesneau lors des élections municipales de 1998. Quatre sources différentes affirment que plus de 50 000 $ en argent comptant auraient été amassés dans le cadre d'un événement de la campagne municipale de M. Duchesneau et que seulement 2 500 $ auraient été déclarés. C'est 50 000 $ qui seraient donc disparus en contravention avec la Loi électorale.
De plus, nous apprenons ce matin dans un reportage de Denis Lessard dans La Presse que Jacques Audette, accusé en avril dernier de fraude, d'abus de confiance et de versement de commissions, était un des principaux organisateurs de la campagne de Duchesneau. Des travailleurs d'élections ont confié à La Presse que la campagne de Duchesneau comportait plusieurs problèmes de financement. Dans les districts électoraux, des organisateurs auraient été payés en argent liquide. Nous apprenons également dans cet article que M. Duchesneau s'est fait photographié avec un individu, Alberino Magi, dont la famille est proche de la mafia montréalaise. Il y est également mentionné que Magi a contribué à l'organisation d'une activité dans le cadre de la campagne de Jacques Duchesneau. Soulignons que le nom des frères Magi est cité dans le livre Mafia inc.
« Les informations contenues dans ces deux reportages sont sérieuses. Elles sont d'autant plus sérieuses qu'elles sont corroborées par plusieurs personnes. Monsieur Legault fait campagne en disant qu'il va faire le ménage et qu'il aura une tolérance zéro en matière de corruption. Il ne peut se défiler face à une telle situation », a déclaré la ministre du Travail et candidate du PLQ dans Anjou-Louis-Riel, Lise Thériault.
Rappelons que des allégations d'utilisation des prête-noms lors de la campagne à la mairie de Jacques Duchesneau en 1998 ont fait surface en novembre 2010, alors que ce dernier dirigeait l'Unité anticollusion du ministère des Transports. Le ministre des Transports de l'époque, Sam Hamad, avait convenu avec M. Duchesneau qu'il se retire le temps que la lumière soit faite sur ces allégations.
« M. Legault et M. Duchesneau ont demandé à des personnes de quitter l'organisation de la campagne électorale de la CAQ pour beaucoup moins que ça. Bien qu'il s'agisse d'allégations, François Legault ne peut pas avoir une politique de tolérance zéro à géométrie variable. Il se paie des publicités à la télévision en disant qu'il lavera plus blanc que blanc, et son principal acteur dans ce nettoyage, un homme qu'il a présenté comme un symbole d'intégrité, est éclaboussé par de graves allégations. François Legault ne peut pas laisser passer une telle chose », a conclu Lise Thériault.
SOURCE : PARTI LIBERAL DU QUEBEC
Michel Rochette
Directeur des communications
Parti libéral du Québec
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