Jalon du Programme national d'ADN pour les personnes disparues : un 50e dossier résolu grâce à l'ADN English
OTTAWA, ON, le 26 mai 2022 /CNW/ - Une disparition à Niagara (Ontario) représente le 50e dossier du Programme national d'ADN pour les personnes disparues (PNAPD) qui a été résolu grâce à l'ADN.
La centrale Sir Adam Beck est située à environ 10 km au nord des chutes canadiennes et américaines. Pour son entretien de routine, la centrale doit vider et draguer les barrages électriques pour maintenir leur efficacité. Cet entretien, qui s'est déroulé sur une période de quatre jours en novembre 2021, a permis de découvrir deux os. L'un s'est avéré être un pelvis de chevreuil, l'autre un fémur humain.
Une analyse a révélé que ce fémur était celui d'un homme. Le 12 avril 2022, le profil d'identification génétique a été versé dans la Banque nationale de données génétiques de la GRC. Le 20 avril 2022, une correspondance a été établie entre l'ADN du fémur et celui d'un homme de la ville de Niagara Falls dont la disparition avait été signalée par sa famille en septembre 2011.
La concordance d'ADN a été rendue possible grâce à la mère du défunt, qui avait volontairement fourni un échantillon d'ADN à la Banque de données génétiques de la GRC pour faciliter une future analyse comparative. L'enquête a permis à la famille d'obtenir des réponses concernant la disparition de son être cher. Aucun autre détail concernant cette affaire ne sera divulgué, car la famille a demandé qu'on respecte son intimité.
Exploité par la Gendarmerie royale du Canada, le Programme national d'ADN pour les personnes disparues a été établi en 2018 pour appuyer les organismes d'application de la loi dans leurs enquêtes sur les personnes disparues et les restes non identifiés. Grâce à ce programme, des profils d'identification génétique sont créés, versés dans le système, et continuellement comparés à l'échelle nationale sans frais pour l'organisme d'enquête.
« Ce jalon souligne l'importance du PNAPD et les efforts déployés par tous pour assurer son succès. Le CNPDRN s'engage à collaborer avec ses partenaires et les parties intéressées pour trouver des moyens innovants pour localiser des restes humains, retrouver des personnes disparues et apporter des réponses indispensables aux familles et aux communautés. »
« Cette affaire illustre aussi l'importance de la participation des familles. Nous invitons les familles à communiquer avec leur service de police local pour signaler la disparition d'un membre de la famille et à envisager de fournir un échantillon d'ADN aux fins d'analyse comparative future. Sans la participation des familles, ce jalon n'aurait pas pu être atteint. »
Roberta Sinclair, Ph.D., gestionnaire, Planification et Politiques stratégiques, Services stratégiques et opérationnels
« Cette enquête sur une personne disparue était en cours depuis près d'une décennie, et la mère du défunt était anéantie, doutant qu'on ne retrouve jamais son fils. Quel que soit le temps écoulé, les familles ont besoin de réponses, elles ont besoin de savoir; et c'est notre responsabilité de tout mettre en œuvre pour leur offrir cela. »
Agente-détective Sara Mummery, coordonnatrice des dossiers sur les personnes disparues, Services de police régionaux de Niagara
- Chaque année au Canada, quelque 62 000 personnes sont portées disparues et 40 restes humains non identifiés sont découverts.
- Il y a actuellement un peu plus de 8000 dossiers ouverts de personnes disparues et 760 dossiers ouverts de restes non identifiés dans la base de données sur les enfants et les personnes disparus et les restes non identifiés.
- En 2018, la GRC a créé le Programme national d'ADN pour les personnes disparues, une collaboration entre le Centre national pour les personnes disparues et les restes non identifiés (CNPDRN) et la Banque nationale de données génétiques (BNDG).
- La GRC gère le site Disparus-Canada, une base de données publique sur les personnes disparues et les restes non identifiés. La décision de verser un dossier dans la base de données revient à l'enquêteur chargé de l'enquête.
- Au début 2020, la GRC a fait équipe avec la New York Academy of Art afin de reconstituer le visage de 15 personnes non identifiées dont on avait retrouvé les restes au Canada. Par la suite, trois d'entre elles ont pu être identifiées. En 2021, des techniques d'imagerie avancées ont été utilisées pour fournir des modèles 3D interactifs pour les cas restants, dans le cadre d'un autre projet pilote collaboratif.
- Disparus-Canada
- Guide à l'intention des familles sur le Programme national d'ADN pour les personnes disparues
- Reconstitution faciale de restes non identifiés canadiens
- Des scans en 3D aident la GRC à préserver et à améliorer les reconstitutions faciales à partir de restes non identifiés
- Centre national pour les personnes disparues et restes non identifiés
- Communiqué
SOURCE Gendarmerie royale du Canada
Relations avec les médias de la GRC, 613-843-5999, [email protected]
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