Journée des dépanneurs à l'Assemblée nationale - Appréciés mais menacés, les dépanneurs demandent une réglementation revue et corrigée
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Association québécoise des dépanneurs en alimentation (AQDA)19 févr, 2014, 15:53 ET
QUÉBEC, le 19 févr. 2014 /CNW Telbec/ - Omniprésents, toujours ouverts et prêts à servir, les 6 000 dépanneurs du Québec occupent une place de choix dans le quotidien des Québécois, d'où l'organisation aujourd'hui à l'Assemblée nationale d'une première « Journée des dépanneurs » à l'initiative de l'Association québécoise des dépanneurs en alimentation (AQDA). Toutefois, leur nombre n'ayant cessé de baisser depuis 20 ans -- passant de 10 000 à 6 000 aujourd'hui -- les dépanneurs se voient contraints de tirer la sonnette d'alarme pour que soit revu et corrigé l'ensemble de la réglementation les concernant.
« Il est très difficile de rentabiliser un dépanneur de nos jours. Les marges de profits sur les catégories clés ont fondu comme neige au soleil, le plus souvent à cause de la réglementation en vigueur. Qu'il s'agisse du tabac, de l'essence, de la bière ou du vin, les dépanneurs peinent à générer de quoi couvrir les coûts d'exploitation qui ne cessent d'augmenter », de préciser Michel Gadbois, président de l'AQDA.
Selon l'AQDA, une meilleure réglementation aurait un effet stimulant sur la profitabilité de l'industrie, assez du moins pour entraîner la création de milliers d'emplois additionnels. « Avec une réglementation modernisée, des milliers d'emplois au Québec seraient créés par des propriétaires contraints de vivre dans leur commerce depuis nombre d'années et trop heureux d'avoir enfin les moyens de se libérer. »
L'environnement réglementaire d'un dépanneur est des plus contraignants et s'alourdit constamment, qu'il s'agisse de la bière (prix minimum), du tabac (200 règlements), de l'essence (frais de carte de crédit), des aliments frais (règlements du MAPAQ), du vin (SAQ), des breuvages et autres. L'enjeu numéro un demeure la contrebande de tabac qui a vu, en 2008, près de la moitié du marché passer dans les mains des contrebandiers. Des centaines de dépanneurs ont ainsi dû fermer leurs portes depuis cinq ans, une hémorragie que l'AQDA souhaiterait renverser.
L'AQDA souhaite que cette première Journée des dépanneurs à l'Assemblée nationale aide les élus à réaliser l'impact de la réglementation sur la présence des dépanneurs et l'importance de conserver ce commerce suffisamment lucratif pour préserver les services offerts et créer encore plus d'emplois partout au Québec.
SOURCE : Association québécoise des dépanneurs en alimentation (AQDA)
Guy Leroux
Association québécoise des dépanneurs en alimentation (AQDA)
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