Journée internationale de la femme : Un appel à défendre et à faire progresser les droits des femmes au Canada English
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The Society of Obstetricians and Gynaecologists of Canada08 mars, 2025, 06:05 ET
OTTAWA, ON, le 8 mars 2025 /CNW/ - Aujourd'hui, à l'occasion de la Journée internationale des femmes, la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) demande aux femmes d'utiliser leur voix et leur vote pour agir afin de protéger l'équité entre les sexes et les droits en matière de santé reproductive, pour lesquels nos mères et nos grands-mères se sont tant battues, ici au Canada.
Le récent recul de l'accès à l'avortement et à d'autres soins de santé reproductive dans de nombreuses régions du monde met en péril des décennies de progrès en matière de droits en santé sexuelle et reproductive. En outre, les menaces qui pèsent sur les droits des personnes 2ELGBTQI+ et sur les politiques de diversité, d'équité et d'inclusion (DEI) exposent également les populations marginalisées et mal desservies à un risque accru d'inégalités en santé et sur le plan social.
Les appels au patriotisme dans les relations du Canada avec les États-Unis doivent s'étendre à la défense des droits fondamentaux des femmes et de tous les Canadiens. Nous devons nous opposer à toute tentative visant à réduire à néant les progrès que nous avons réalisés. Les femmes méritent les meilleurs soins possibles, mais les obstacles systémiques et l'érosion de l'accès aux services continuent de menacer leur santé et leur bien-être.
Par exemple, les temps d'attente actuels pour les soins obstétricaux et gynécologiques des femmes au Canada sont inacceptables. En outre, les données sanitaires sont insuffisantes pour combler adéquatement ces lacunes dans les soins, car l'état de santé des femmes et les résultats ne font pas l'objet d'une surveillance ou d'un suivi uniforme à l'échelle du pays. Bien que les données manquent, nous savons que de nombreuses femmes disent attendre des mois ou des années pour subir des interventions, telles que l'hystérectomie, l'ablation de fibromes et le traitement de l'endométriose. Les affections gynécologiques non diagnostiquées et non traitées peuvent entraîner des douleurs chroniques, ce qui a de nombreuses conséquences négatives pour les femmes et la société. Les femmes attendent de nombreuses heures dans les services d'urgence lorsqu'elles font une fausse couche; les cliniques spécialisées dans les fausses couches précoces pourraient les accueillir plus rapidement et leur offrir des soins spécialisés et un soutien pendant le processus de deuil.
Les arguments économiques en faveur de l'amélioration de la santé des femmes sont clairs. Selon un rapport du McKinsey Health Institute datant de 2024, le fait de combler les lacunes en matière de santé des femmes entraînerait une croissance du PIB, une augmentation de la main-d'œuvre et une hausse de la productivité - autant d'éléments qui pourraient stimuler l'économie mondiale d'au moins 1 000 milliards de dollars par an d'ici 2040 et inciter les femmes à rester sur le marché du travail.
C'est pourquoi la SOGC demande aux Canadiens d'utiliser l'outil le plus puissant qu'ils possèdent pour protéger et défendre leurs droits : leur vote. À l'approche des élections fédérales, les Canadiennes et les Canadiens doivent examiner attentivement les programmes des partis et s'assurer de soutenir ceux qui s'engagent à faire progresser la santé et les droits des femmes, l'équité entre les sexes et les politiques inclusives. Nous ne pouvons et ne devons pas revenir en arrière. Un vote pour ceux qui défendent les droits fondamentaux est un moyen puissant de porter le flambeau des femmes qui se sont battues pour les droits que nous avons aujourd'hui. Nous ne pouvons pas considérer cela comme acquis.
« La Journée internationale des femmes n'est pas seulement l'occasion de célébrer les progrès et les réalisations des femmes, c'est aussi le moment de galvaniser les efforts pour rendre le monde meilleur et plus équitable pour les femmes. Nous devons rester vigilantes, exiger de meilleurs soins de santé et veiller à ce que nos voix soient entendues dans les urnes. Nos droits, notre santé et notre avenir en dépendent. » - Dre Lynn Murphy-Kaulbeck, présidente de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada.
SOURCE The Society of Obstetricians and Gynaecologists of Canada

Demandes des médias : Kelsey MacDonald, Directrice des communications et des affaires publiques, Société des obstétriciens et gynécologues du Canada, [email protected], 613-730-4192 x 228
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