Journée internationale des droits des femmes : Le manque de places en garderie est un grave recul en arrière
MONTRÉAL, le 8 mars 2022 /CNW Telbec/ - À l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, la porte-parole de Québec solidaire Manon Massé tient à réitérer que la situation critique des places en service de garde éducatif fait reculer l'égalité de genres.
« Jamais je n'aurais cru qu'on en serait là 25 ans après la création du réseau des CPE. Quand je pense au fait que des milliers de femmes sont incapables de reprendre le travail faute de places disponibles, je trouve ça scandaleux. Imaginez le déchirement que ces femmes vivent lorsqu'elles doivent se rendre à l'évidence qu'elles ne pourront pas retourner au travail comme prévu. On dirait qu'on a reculé 30 ans en arrière! L'accès à une place en service de garde éducatif, c'est essentiel. Où est la ministre de la condition féminine? » se demande Manon Massé.
Le manque de places en garderie fait reculer l'accès des femmes au marché du travail et a, par le fait même, un grand impact sur leur qualité de vie. Depuis un an, le mouvement ma place au travail dénonce cette pénurie et demande un soutien pour les familles affectées, mais à l'heure actuelle il n'y a toujours rien sur la table et la ministre Charest refuse encore de les rencontrer.
« C'est grave, en pleine crise de la main d'œuvre, il y a tant de femmes qui veulent, mais qui ne peuvent pas retourner travailler. Que fait la ministre? On est à l'aube du budget 2022-2023 et j'espère que le gouvernement a finalement entendu les cris du cœur de ces femmes. Il faut que ce budget vienne en aide aux familles affectées pour qu'elles se sortent la tête de l'eau et que les femmes puissent payer leurs factures en attendant de reprendre le travail comme elles le souhaitent. » conclut Manon Massé.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Stéphanie Guévremont, directrice des communications, Aile parlementaire de Québec solidaire, (418) 473-2579 ou [email protected]
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