Journée internationale des femmes - Appartements supervisés Augustine-Gonzalez : un financement décent est plus que jamais nécessaire
MONTRÉAL, le 7 mars 2014 /CNW Telbec/ - À l'occasion de la Journée internationale des femmes, Françoise David visitait aujourd'hui les Appartements supervisés Augustine-Gonzalez, un organisme qui uvre auprès de jeunes mères en situation de vulnérabilité. La députée sortante de Gouin était présente pour offrir son appui à l'organisme dans la demande d'un rehaussement majeur de son financement.
«Cet organisme fait un travail remarquable et offre à la fois soutien et hébergement à de jeunes mamans qui ont besoin de cet appui communautaire. À ce jour, l'organisme a permis à 250 mères de donner naissance à 250 enfants en santé. Dans une société riche comme la nôtre, il est indécent qu'on ne puisse offrir un support financier stable et récurrent à des organismes dont la mission est si fondamentale pour permettre à de jeunes mères de partir du bon pied» déplore Françoise David.
Les «Augustines» souffrent d'un sous-financement chronique. Selon Pierre Hêtu, directeur général de l'organisme, les besoins sont immenses : «pour financer adéquatement nos activités, l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal reconnaît que notre manque à gagner avoisine les 500 000 $. Il s'agit de la différence entre ce que nous verse le PSOC (Programme de soutien aux organismes communautaires) et ce que nous devrions recevoir. Le rehaussement de notre financement permettrait d'assurer un soutien 24 heures par jours, 365 jours par année, et d'embaucher le personnel pour améliorer la quantité et la qualité des services offerts.»
Françoise David, députée de Gouin, tenait à souligner la Journée internationale des femmes par l'appui concret à un groupe qui uvre au quotidien à l'égalité des chances. «Le gouvernement Marois a beaucoup parlé de l'égalité entre hommes et femmes, une valeur fondamentale au Québec, mais il agit bien peu. Les politiques d'austérité ne font qu'empirer le sous-financement des services sociaux, autant dans le secteur public que dans le secteur communautaire. Cette austérité touche d'abord et avant tout les femmes et il est plus que temps de sortir de cette logique à courte vue.»
SOURCE : Québec solidaire

Élise Tanguay, Attachée de presse de Québec solidaire, [email protected] ou 514-216-9290
Partager cet article