Journée internationale du 28 avril - Il y a urgence d'agir en matière de reconnaissance des maladies professionnelles!
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Union des travailleuses et travailleurs accidentés ou malades (uttam)28 avr, 2019, 13:00 ET
MONTRÉAL, le 28 avril 2019 /CNW Telbec/ - En cette journée internationale de commémoration des victimes d'accidents et de maladies du travail, l'Union des travailleuses et travailleurs accidentés ou malades (UTTAM) interpelle le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, afin qu'il mette à jour sans délai la liste des maladies professionnelles contenue à la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles.
Cette liste, qui facilite la reconnaissance d'une maladie professionnelle par la CNÉSST, n'a jamais été révisée depuis l'adoption de la loi en 1985. Pourtant, devant l'évolution des connaissances scientifiques et les changements dans le monde du travail, plusieurs nouvelles maladies du travail ont été reconnues depuis cette période comme étant liées au travail par de nombreux régimes d'indemnisation des lésions professionnelles ailleurs dans le monde. Le Québec fait bande à part car, depuis maintenant près de 35 ans, la CNÉSST refuse d'exercer son pouvoir, prévu par la loi, de mettre à jour cette liste des maladies professionnelles.
Jadis à l'avant-garde en matière de santé et de sécurité du travail, le Québec accuse désormais un retard considérable en matière de reconnaissance des maladies du travail. Les victimes de nombreux types de maladies liées au travail, incluant notamment plusieurs troubles musculosquelettiques, des lésions psychologiques et des cancers causés par le travail, sont injustement privées de traitements et d'indemnités par la CNÉSST.
Après plus de trois décennies d'immobilisme, l'UTTAM est d'avis que le ministre doit agir immédiatement. Il se doit de déposer un projet de règlement afin de mettre à jour cette liste des maladies professionnelles, et ce en vertu des pouvoirs que lui confère la loi lorsqu'il constate que la CNÉSST n'adopte pas un tel règlement dans un délai raisonnable. Comment un ministre pourrait-il regarder les victimes droit dans les yeux et leur affirmer qu'un délai de près de 35 ans est raisonnable?
En cette journée internationale du 28 avril, l'UTTAM estime que le statu quo ne peut plus durer.
Pour plus d'information: https://uttam.quebec/articles/28_avril_2019.php
SOURCE Union des travailleuses et travailleurs accidentés ou malades (uttam)
Roch Lafrance, 514-527-4919, 514-882-3361
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