MONTRÉAL, le 4 févr. 2021 /CNW Telbec/ - En cette Journée mondiale contre le cancer, l'Association pulmonaire du Québec (APQ) souhaite souligner l'importance d'instaurer un processus de dépistage et d'investigation dès l'âge de 50 ans pour prévenir et accélérer le traitement du cancer du poumon.
Au Québec, le cancer du poumon est la principale cause de mortalité par cancer. On estime que 9000 Québécois et Québécoises ont reçu un diagnostic de cancer du poumon et des bronches en 2020¹. La toux, l'essoufflement ou encore la fatigue peuvent être des signes précurseurs, mais il n'est pas rare de voir des patients atteints d'un cancer du poumon qui n'ont déclaré aucun symptôme. Le cancer du poumon est donc généralement diagnostiqué de manière fortuite, à l'occasion d'un examen pour le dépistage d'une autre maladie.
« Dépister ce cancer dès l'âge de 50 ans permettrait d'intervenir rapidement et, ainsi, d'augmenter les chances de guérison. On le fait pour le cancer du sein, pourquoi ne le fait-on pas pour le cancer du poumon qui est le plus meurtrier ? » interroge Dominique Massie, directrice générale de l'Association pulmonaire du Québec. En effet, contrairement au dépistage de la population générale mis en œuvre pour le cancer du sein, le cancer du col de l'utérus et le cancer colorectal, il n'existe actuellement aucun programme officiel de dépistage du cancer du poumon. Pourtant, lorsque le cancer du poumon est diagnostiqué au stade 1, le taux de survie nette est de 71 % alors qu'il chute à 5 % pour la moitié des cas diagnostiqués au stade 4¹. Il est donc essentiel de continuer nos efforts de sensibilisation et de dépister dès l'âge de 50 ans afin de déceler le cancer à ses débuts et, ainsi, sauver des vies.
¹Source : Statistiques canadiennes sur le cancer du poumon, 2020, Société canadienne du cancer
SOURCE Association pulmonaire du Québec
Maude Riout, Consultante en communication, 438 388 0335, [email protected]
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