Journée mondiale de la prématurité - 17 novembre 2018 - Le CHU Sainte-Justine présente des initiatives porteuses d'espoir English
MONTRÉAL, le 12 nov. 2018 /CNW Telbec/ - Chaque année au Québec, près de 7,5 % des nouveau-nés, soit près de 6 000 bébés, naissent avant la 37e semaine de grossesse. Malgré un départ parfois difficile, la grande majorité des prématurés se développent normalement grâce aux progrès de la médecine. C'est le message que le Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine, un des plus grands centres en néonatologie au Canada, souhaite transmettre en dévoilant son mur d'espoir et en présentant ses projets les plus porteurs dans ce domaine à l'occasion de la Journée mondiale de la prématurité, le 17 novembre 2018.
« Nous avons aujourd'hui une bien meilleure connaissance de la prématurité. Les technologies à notre disposition ont aussi beaucoup évolué, ce qui nous permet d'optimiser la prise en charge de ces bébés fragiles. Les résultats sont vraiment encourageants », affirme la Dre Anne-Monique Nuyt, chef du service de néonatologie du CHU Sainte-Justine.
La prématurité racontée à travers les récits inspirants de 13 familles
L'arrivée d'un bébé est un des événements les plus émouvants dans la vie d'une famille. Pour les parents de prématurés, cette expérience prend une tout autre dimension et génère un stress considérable. Mais il y a de l'espoir! Treize familles de prématurés en témoignent sur une murale qui sera installée dans l'unité néonatale du CHU Sainte-Justine. Le mur d'espoir présente les histoires de ces familles, illustrées de photos des enfants à leur naissance et aujourd'hui. En célébrant ces parcours de vie singuliers et poignants, le CHU Sainte-Justine espère semer l'espoir et donner du courage aux parents qui traversent cette épreuve.
Le mur d'espoir est une réalisation de l'équipe Partenariat Famille (PAF) du CHU Sainte-Justine, composée entre autres d'anciens patients et parents de l'unité de néonatologie. Il a été initié par Camille Girard-Bock, une ex-prématurée et étudiante au PhD, et sera bonifié au fil des ans d'autres histoires formidables.
Le mur d'espoir sera dévoilé le jeudi 15 novembre lors d'un 5 à 7 qui se déroulera dans l'Atrium du nouveau bâtiment en présence des familles, du personnel de l'unité de néonatologie et des médias.
Le CHU Sainte-Justine : berceau d'études et de pratiques qui changent le visage de la prématurité
De nombreux chercheurs, cliniciens et professionnels de la santé du CHU Sainte-Justine travaillent au quotidien pour faire avancer les connaissances et les pratiques dans le domaine de la prématurité. Lumière sur six recherches et pratiques innovantes.
1- Simulations sur mannequin haute fidélité pour des réflexes hors pair
Réanimation, détresse respiratoire, intubation d'un nouveau-né sont autant de situations qui requièrent un grand doigté, un temps de réaction très court, une communication efficace et un travail d'équipe coordonné. Les équipes soignantes en néonatologie sont invitées régulièrement à participer à des simulations dans une salle dotée de caméras et d'un mannequin haute fidélité qui réagit comme un vrai bébé. Les membres des équipes développent ainsi des réflexes et des compétences exemplaires assurant la sécurité des patients et une issue favorable lorsqu'un cas réel se présente. Entrevue : Dr Ahmed Moussa, néonatologiste
2- Des parents qui donnent aux suivants
Certains parents de prématurés ressentent une telle gratitude envers ceux qui se sont occupés de leur bébé pendant son séjour en néonatologie qu'ils veulent redonner aux suivants! Le CHU Sainte-Justine compte une trentaine de parents ressource qui aident d'autres familles au vécu similaire, évaluent des protocoles de soins ou encore s'impliquent dans différents comités. Cette initiative s'appuie sur les travaux de la néonatologiste Annie Janvier qui s'est intéressée aux impacts positifs de l'intégration des parents vétérans autant sur le terrain que dans les secteurs de la recherche et de l'éducation. Entrevue : Dre Annie Janvier, néonatologiste
3- La résilience : pour construire l'avenir avec confiance
La prématurité est une source d'incertitude pour le devenir de l'enfant. Selon une étude récente, la confiance des parents envers l'avenir de leurs enfants n'est pas liée aux risques de séquelles neuro-développementales mais à leur capacité de résilience en tant que parents! Cette étude, menée auprès de 129 parents, dont 80 % viennent du CHU Sainte-Justine, démontre également que la majorité des parents sont optimistes envers le futur de leurs enfants, qu'ils soient à haut risque ou pas. Entrevue : Dr Antoine Payot, néonatologiste
4- Plateforme canadienne du cerveau néonatal : mieux comprendre pour mieux intervenir
Les grands prématurés sont plus vulnérables à la survenue de lésions cérébrales. Unique au monde, la plateforme canadienne du cerveau néonatal regroupera des milliers d'images par résonance magnétique standardisées et comparables. En ayant accès à cette immense banque de données, des spécialistes de partout au Canada pourront mieux comprendre l'activité cérébrale des bébés, dépister les déficits plus tôt et ainsi choisir les interventions les mieux adaptées. Actuellement testée au CHU Sainte-Justine, la plateforme sera déployée dans environ six mois dans d'autres centres canadiens. Entrevue : Dr Gregory Lodygensky, néonatologiste et directeur de la plateforme
5- HAPI Fit
Le projet HAPI Fit, qui est toujours en cours, vise à déterminer les bienfaits d'un programme supervisé d'entraînement physique de 14 semaines sur la santé cardiaque, pulmonaire et musculaire de jeunes adultes de 18 à 29 ans nés à moins de 29 semaines de gestation. Ce projet fait suite à l'étude clinique HAPI, qui s'est intéressée à la santé globale de 100 adultes prématurés nés entre 1987 et 1994. Entrevue avec les cochercheures principales de l'étude : Dre Anne-Monique Nuyt, néonatologiste et chef du service de néonatologie du CHU Sainte-Justine, et Dre Thuy Mai Luu, pédiatre.
6- Optimiser l'implantation des meilleures pratiques infirmières pour mieux soigner
Les prématurés sont particulièrement vulnérables à des complications de santé qui peuvent avoir une incidence sur leur développement futur. Six unités de soins intensifs néonatals et quatre universités québécoises ont décidé d'unir leur force pour que ces petits patients puissent bénéficier des meilleures pratiques infirmières, peu importe l'endroit où ils sont hospitalisés. Ce projet, qui a débuté en 2017 et qui est piloté par le CHU Sainte-Justine, permettra la mise en place d'une communauté virtuelle de soignants qui pourront ainsi partager leurs connaissances et des pratiques exemplaires ayant fait leurs preuves. Entrevue : Audrey Larone Juneau, cadre conseil en sciences infirmières, volets soins critiques
À propos du CHU Sainte-Justine
Le Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine est le plus grand centre mère-enfant au Canada et le deuxième plus important centre pédiatrique en Amérique du Nord. Il est membre du grand réseau d'excellence en santé de l'Université de Montréal (RUIS). Il compte 5 457 employés, dont 1 532 infirmiers et infirmières auxiliaires et 1 000 professionnels en soins, 520 médecins, dentistes et pharmaciens, 822 résidents, 204 chercheurs, 411 bénévoles, 4 416 stagiaires et étudiants de toutes les disciplines. Le CHU Sainte-Justine compte 484 lits, dont 65 en néonatalogie. L'OMS a reconnu le CHU Sainte-Justine « Hôpital promoteur de la santé ». www.chusj.org
À propos de la Fondation CHU Sainte-Justine
La Fondation CHU Sainte-Justine a pour mission de mobiliser la communauté et de soutenir le CHU Sainte-Justine dans sa mission d'excellence pour offrir aux enfants et aux mamans d'aujourd'hui et de demain un des meilleurs niveaux de santé au monde. www.fondationsaintejustine.org
SOURCE Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine
Kilicom Relations publiques, Stéphanie Quirion, [email protected], (514) 260-0603, (514) 845-8222, p. 223
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